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Commission II
Instruments de photogrammétrie numérique
AVANTAGES COMPARÉS, POUR L'AÉROTRIANGULATION, DU STÉRÉOCOMPARATEUR S.O.M.
ET DU STÉRÉOTOPOGRAPHE POIVILLIERS S.O.M. TYPE B.P.
ÉQUIPÉ D'UN ENREGISTREUR DE COORDONNÉES
Maurice CARBONNELL, Ingénieur Géographe
Institut Géographique National, Paris
La communication présentée au Congrès international de Londres en 1960 - " L'aéro
triangulation analytique à l'Institut Géographique National " - exposait la théorie de la méthode
développée par l'Ingénieur en Chef Géographe de MASSON D'AUTUME et analysait l'exécution
pratique de l'aérotriangulation à partir de mesures faites, soit sur un stéréocomparateur NIS-
TRI TA-3, soit sur un appareil de restitution de premier ordre, le stéréotopographe POIVIL-
LIERS-SOM. type BP équipé d'un enregistreur automatique de coordonnées. Depuis 1960, l'Ins
titut Géographique National a acquis trois stéréocomparateurs SOM et progressivement le vo
lume des travaux exécutés sur ces nouveaux appareils s'est accru considérablement, alors que
diminuait, au contraire, l'importance des aérotriangulations instrumentales.
Travaux d'aérocheminement à l'I.G.N.
Nombre de couples exploités
Année
Stéréotopographe BP
Stéréocomparateur SOM
Stéréocomparateur Nistri
1960
2654
0
697
1961
3527
456
946
1962
2467
2234
958
1963
657
425 3
1109
Cette évolution est due, d'une part à la nécessité d'affecter les appareils de restitu -
tion avec enregistreurs à d'autres tâches - notamment aux restitutions numériques des projets
d'autoroutes avec semis de points déterminés en x, y, z - d'autre part à certains avantages
que présente l'emploi du stéréocomparateur SOM pour l'exécution de l'aérotriangulation. La
présente note a pour objet d'étudier ces avantages comparativement à ceux que présente l'uti
lisation du stéréotopographe B. P.
I - MESURES SUR LES APPAREILS
La phase préparatoire de l'aérotriangulation n'est pas influencée par la nature de l'ap
pareil sur lequel seront exécutées les mesures. Cette phase très importante comporte l'établis
sement d'un tableau d'assemblage de la mission photographique selon certaines normes très
précises, le contrôle des éléments planimétriques et altimétriques sur lesquels va s'appuyer
l'aérotriangulation, le choix et le piquage, sur des épreuves positives, des points du canevas,
enfin le numérotage de l'ensemble des points selon une série continue ; tous ces travaux peu
vent être exécutés sans avoir choisi au préalable l'instrument qui sera utilisé. Les opérations
sur cet instrument sont par contre totalement différentes selon le type d'appareil. Dans un
cas, les modèles sont formés mécaniquement et les données obtenues sont les coordonnées