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minimum, avec d0 = SAS 1 . On peut montrer qu'il revient au même de rendre minimum la somme 
des carrés des cosinus directeurs p q r. 
Les relations d'observation sont donc de la forme : 
dp + p - p = v où p q r sont les valeurs calculées à partir 
dq 1- q - q = v d'un point approché, P q ? les valeurs "observées" 
dr + r — ? = v c'est-à-dire obtenues par le calcul précédent. 
La connaissance du point approché permet en outre de corriger p q r de la réfraction. 
Si p est la distance calculée pour le point approché on trouve : 
où x. y. z. sont les coordonnées du point de station. 
111 / 
x y z celles de l'obiet 
0^0 o J 
Sous cette forme simple la mise en équation est immédiate. Il est évident qu'il faut 
connaître a priori au moins un des points de station et une relation avec les autres points 
par exemple la distance A A En fait on connaît souvent A A A . . . et on cherche seulement 
1 Z 1 Z o 
les positions S de l'objet. 
1 , , , . dp , 
— (dx. - dx ) - p — J ~+ p - p = v 
p v i o' p 
1 J , dP 
-(dy t - dy o ) - q—+q - q = v 
1 , , , , dP 
— (dz. - dz ) — r 1- r - r = v 
P i o' P 
Travaux effectués et résultats 
La première expérience a eu lieu à Istres, en janvier 61, sur avion portant une lampe 
flash, les 4 stations étant distantes de 10 à 20 km; l'erreur d'intersection fut d'environ 20 
à 40 cm, soit environ 1/50 000 de la distance aux chambres. Ce résultat fut obtenu d'emblée, 
avec du matériel préparé en deux mois; cela incita à poursuivre les travaux. 
En août 61, première expérience sur Echo, à Audenge (Gironde) avec deux chambres 
à axes parallèles et du matériel chronométrique expérimental. On obtint de bonnes images, 
une synchronisation correcte, mais les bâtis manquaient de stabilité; de toutes façons les 
résultats obtenus permirent la mise au point de la méjthode. 
Entre 61 et 62 on améliora le matériel, notamment les bâtis et les disques-obturateurs; 
deux autres chambres complètes furent montées; on construisit également les chronomètres 
à quartz et les déclencheurs. 
En juillet 62, nouvelle expérience sur Echo avec 4 stations situées au voisinage de Brest, 
Strasbourg, Marseille et Bordeaux, défavorisée malheureusement par un temps peu clément. 
Néanmoins, une douzaine de passages furent observés en 2 points, 2 en 3 points, et 1 en 4 points. 
Selon les soirées les erreurs d'intersection obtenues varient de 20 à 60 m, et même de 20 
à 40 m pour certaines, pour des distances satellite - chambres de 1 500 à 2 500 km, soit 
environ 1/50 000, comme pour les objets émettant des flashes, ce qui prouve que l'utilisation 
de disques-obturateurs synchrones n'introduit pas d'erreur supplémentaire (1). 
Après cette expérience, et divers travaux effectués sur avion ou fusée le matériel a été 
amélioré (afin de le rendre notamment plus commode et plus transportable), et transformé afin 
de pouvoir faire fonctionner plusieurs chambres à partir d'un même chronomètre. On a également 
cherché à améliorer la stabilité des plaques à l'intérieur des châssis. Après ces transformations 
une nouvelle expérience sur Echo a été effectuée à Goult avec 2 chambres à axe parallèle. 
(1) Ceci est confirmé également par le fait que les erreurs dans le sens de la trajectoire ne 
sont pas plus grandes que les erreurs en travers.