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Dans la liste en page 2 (fig. 3), il est permis d’inclure des points rattachés quelcon
ques ne fournissant aucune condition de position. En page 3 (même fig. 3), désigner explicite
ment les équations de conditions en indiquant :
- leur point initial et leur point terminal, désignés par leurs numéros du numérotage en
page 2 mentionné ci-dessus.
- leur position d’implantation dans le système du bloc (par KDEP, KFIN); ici, il faut se
souvenir que les équations vont par deux (coordonnées en X, coordonnées en Y).
La page 3 porte enfin les données initiales de position de mise à l’échelle (RO) et d’o
rientation, au premier nadir de la bande : éléments provisoires, qui seront neutralisés dès que
la première phase des calculs aura permis d’accrocher la bande sur ses deux points géodésiques
principaux (qui dans la page 2 ont les n° 1 et 2, par convention).
Dans la page 1 "de bloc" sont rappelés les critères de précision choisis pour la ferme
ture des tours d’horizon et des conditions polygonales après compensation; on y décrit le bloc
en général, notamment le système symétrique des équations qui sera obtenu au calcul, ce sys
tème dans la version actuelle du programme ne doit pas dépasser l’ordre 60. Cette capacité
permet d’incorporer 5 points géodésiques dans chacune des 3 bandes et 9 points de jonction in
ter-bandes, c’est-à-dire un peu moins que les 13 qui apparaissent, pour des bandes de 15 pho
tos, dans un schéma régulier.
En donnant ces explications détaillées sur la rédaction des états de données pour le
calcul, nous avons voulu mettre en évidence la manière dont on peut placer sous forme codifiée
l’information décrivant toutes les interconnexions du schéma complexe qui est celui d’une "ra
diale calculée"; les règles d’emploi ne sont pas compliquées, mais il n’est pas niable que l’ob
tention d’un bon rendement dans cette phase préparatoire ne peut être immédiate : elle exige un
certain entraînement chez les opérateurs. Les détails fournis ci-dessus donneront un relief plus
intéressant à la description des calculs, fournie ci-après.
ETAPES SUCCESSIVES DU PASSAGE EN CALCUL
Première étape : Vérification préliminaire des angles, passage au programme test.
Avant tout, il y a lieu de faire une première critique des données angulaires au niveau
des rhomboèdres, donc en ignorant toutes les conditions d’accrochage des bandes et d’articula
tion entre elles. Dans ce but, les fermetures de tour d’horizon (AH) et des polygones (Xm) au
tour de chacun des nadirs non extrêmes, sont calculées par bandes (fig. 5). En l’absence de
fautes, c’est-à-dire d’erreur grossière dans les mesures d’angles ou d’erreurs de transcrip
tion des valeurs, ces quantités AH et Xm pourraient donner lieu à une exploitation immédiate,
poursuite du calcul. Cependant dans la pratique récente, on a jugé avantageux d’arrêter le cal
cul à ce niveau pour le premier passage, étant donné la fréquence relativement grande d’erreurs
diverses qui compromettraient toute l’exploitation ultérieure; en d’autres termes, nous effec
tuons systématiquement un passage au "programme test". L’inspection des résultats permet
alors, moyennant une interprétation généralement immédiate, de retrouver et de redresser la
plupart des fautes de transcription, de mesures, etc ..., et d’aborder avec sûreté le passage
défipitif du calcul du bloc.
Soulignons que l’intérêt de la vérification des rhomboèdres par le programme test ré
side essentiellement dans les valeurs de Xm ou fermetures polygonales. En effet les AH, ou
fermetures des tours d’horizon nadiraux sont habituellement très petits (1 minute centésimale
ou moins) et ne renseignent pas valablement sur la précision linéaire probable de la photo-tri
angulation. Au contraire, les fermetures polygonales Xm ont un sens concret qui met en cause,
pour un groupe de 3 photographies adjacentes :
- la précision interne des mesures d’angles;
- la finesse de définition des points remarquables sur chaque photographie intéressée;
- enfin la verticalité des axes de prise de vues, talon d’Achille de l’idée même de photo-