Full text: National reports (Part 2)

(c'est-à-dire une dizaine de blocs), la méthode pratique qui a été retenue est celle des "blocs 
de jonction"; elle consiste, après avoir exécuté les premiers calculs sur un découpage par blocs 
contigüs, à réincorporer dans des "blocs de jonction" à deux bandes la bande inférieure du bloc 
supérieur avec la bande supérieure du bloc inférieur; un appui forcé étant pris sur les positions 
communes (points I et S) avec les bandes non reprises en compensation. Cette méthode se justi 
fie par son rendement pratique, car le passage en calcul, à ce stade ultime, sur des données 
déjà complètement vérifiées, s'effectue sans aucun incident et dans les meilleures conditions 
possibles. 
Toutefois, le niveau moyen de corrections angulaires qui s'y observe, niveau toujours 
supérieur à celui des premières phases de la compensation, met clairement en évidence l'exis 
tence de légères solutions de continuité entre systèmes adjacents, et l'avantage, sur le plan 
théorique, d'un traitement qui les empêcherait d'exister (et qui ne peut être que la compensation 
de tous les blocs en un seul ensemble homogène). 
RESULTATS OBTENUS 
Sur le plan pratique, le bon fonctionnement du procédé est attesté par le fait qu'un en 
semble de plus de 2.000 photographies a été traité, en 103 blocs, dans un délai de 11 semaines, 
après franchissement de la première période de rodage. 
Un groupe de 3 personnes s'occupait d'une façon permanente à la préparation des don 
nées, à la réception et au contrôle des feuilles de résultats. Dans ces conditions, la cadence de 
préparation atteignait 4 blocs par jour, soit 180 photographies. Notons à ce sujet que l'exécu 
tion des mesures angulaires pour un bloc s'effectuait en une journée et demie. On a donc entre 
les mains un instrument qui fonctionne bien et peut atteindre un débit élevé. 
La sévérité du système, les vérifications nombreuses qu'il impose, la proportion rela 
tivement importante des reprises de calcul, ne doivent pas, raisonnablement, être prises com 
me argument à son encontre. Certes, il impose une organisation appropriée et, au total, impli 
que un travail humain qui, dans le prix de revient global, est beaucoup plus important que le 
calcul proprement dit. Mais ne peut-on faire la même remarque à propos de la plupart des trai 
tements sur grands ordinateurs, qui exigent une préparation très poussée et une interprétation 
soigneuse portant sur un très grand volume de nombres ? D'autre part n'est-il pas normal 
qu'une compensation de triangulation n'accepte aucune erreur grossière, aucune faute ? 
Dans la simulation physique par les plaques à fentes radiales les erreurs de report et 
de tracé sont rejetées de la même façon, à moins que, pour certaines elles ne soient absorbées 
par la flexibilité du matériau, ce qui met en péril la qualité des résultats dans tout l'environne 
ment de la faute. 
Au point de vue à la fois pratique et technique, on doit souligner la puissance d'analyse 
du procédé calculé. Par les confrontations effectuées aux trois niveaux successifs : 
- avant compensation des rhomboèdres, sur les fermetures polygonales, 
- avant l'ajustement des bandes, sur les comparaisons des coordonnées, 
- à l'issue des calculs de blocs, sur les comparaisons de coordonnées, également, 
on reçoit une information abondante et concordante sur la précision réelle qui peut être escomp 
tée d'une triangulation radiale mesurée sur photographies (plaques). A vrai dire, la notion de 
précision positionnelle est délicate; elle n'existe que vis-à-vis du contexte auquel elle est rela 
tive et qui exige d'être nettement défini. On peut dire aussi qu'une précision positionnelle ne 
peut être évaluée ou discutée qu'en se référant à une opération sur le terrain bien définie . . . 
Ainsi, parlant de blocs de photo-triangulation, il est malaisé de dégager de manière indiscuta 
ble une notion de précision; cependant tous les résultats intermédiaires mentionnés, qui sont 
recueillis au cours du calcul, permettent d'éliminer tout au moins les opinions trop optimistes 
que l'on pourrait entretenir au sujet de la triangulation radiale sur photographies. 
On a ainsi constaté que, pour des photos au 1/20.000 ou 1/25.000 pour lesquelles la 
fermeture polygonale autour des nadirs est en moyenne de 6 m, une position de point au centre 
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