Full text: National reports (Part 2)

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soin des chefs d'atelier ou d'équipe et consistant seulement en un entraînement pratique guidé. 
Le restituteur disposait cependant d’un atlas de stéréogrammes, établi en fonction de la carte 
de France au 1/20.000, dans lequel figuraient des exemples de tous les signes conventionnels 
de la carte en regard de leur représentation photographique; mais, isolés de leur contexte (sté 
réogrammes partiels de petit format), ces exemples ne donnent au restituteur qu’une vue analy 
tique de ce qu’il retrouverait sur une photographie, et, dans l’ensemble des détails d’une zone, 
l’opérateur éprouvera de la difficulté à interpréter les détails. 
Depuis l’an dernier, un nouvel enseignement a été conçu qui en est à ses débuts, mais 
dont les bases sont nettement posées; s’adressant aux restituteurs et dessinateurs d’appareils, 
il comprend d’abord une partie théorique : cartographie générale et appareils de restitution, et 
une partie relative à l’interprétation : Elle est basée sur un matériel comprenant ; 
- des montages stéréoscopiques de 2 couples successifs (l’image centrale est donc entière 
ment visible stéréoscopiquement); 
- des esquisses planimétriques associées à chacun de ces couples; 
- un commentaire explicatif très détaillé, qui reprend d’abord pour chaque catégorie de dé 
tails (routes, végétation, constructions) les différents critères d’identification, puis, se repor 
tant à la fois à la photographie et à l’esquisse, étudie tous les éléments que l’on peut retrouver 
sur le montage photographique. 
- un repérage (lettres en X, chiffres en Y), permet de passer de la photographie à l'esquisse 
et au commentaire ; un numérotage des détails de là ... permet de passer de l'esquisse au 
commentaire. 
Cette présentation a l’avantage de montrer les détails dans leur articulation d’ensem 
ble, d’en donner un aspect synthétique. En outre, lorsque c’est possible, ces trois documents 
sont complétés par une série de vues faites au sol et permettant, à défaut de passage sur le 
terrain, d’établir parfaitement la correspondance entre un détail et sa représentation photogra 
phique verticale. 
L’enseignement, afin d’être "actif", ne se limite pas à de simples cours, mais consis 
te en une étude préalable des couples par les élèves, qui est ensuite discutée. 
Ce type d’instruction peut être très gradué, suivant la difficulté d’interprétation du 
montage, et s’adresser à des restituteurs plus ou moins entraînés; il peut s’adapter aux diver 
ses échelles de prises de vues et couvrir toute la gamme de celles-ci, et même, en utilisant 
des prises de vues d’une même zone à des échelles différentes, amener à des comparaisons 
fructueuses de l’aspect du paysage et des éléments essentiels à ces échelles différentes. Il peut 
en outre dépasser le stade d’instruction des restituteurs et s’adresser à d’autres disciplines 
utilisant des photographies aériennes, qui pourront y trouver des éléments d’instruction précieux. 
E - CONCLUSIONS - QUESTIONS 
L’organisation de l’interprétation aux différentes échelles, telle qu’elle a été décrite 
ici, est généralement celle qui existe à l’I. G.N. : elle n’est pas toujours conçue de la même 
manière dans d’autres organismes en France ou dans d’autres pays : elle amène à poser un cer 
tain nombre de questions, que l’on pourra peut être résoudre, ou au moins discuter à la lumière 
d’autres expériences : 
- Est-il d’abord réellement possible de procéder à une véritable interprétation à l’appareil ? 
Le champ réduit, le grossissement, le travail sur négatif et par transparence, ne sont-ils pas 
des obstacles trop importants, et n’est-on pas toujours obligé de recourir à une étude des pho 
tographies sous stéréoscope pour tout ce qui est interprétation, laissant à la restitution le seul 
tracé de lignes et points ? 
- L’interprétation des photographies doit-elle être préalable à la restitution ou au contraire 
la suivre ? Est-elle nécessaire pour guider le restituteur ? 
- Est-il nécessaire de maintenir des opérations de complètement dans certains cas ? ou 
peut-on envisager de les remplacer la plupart du temps par un pré-complètement ? Celui-ci 
peut»-il être aussi efficace ?
	        
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