- Est-il justifié de donner aux restituteurs une formation de photo-interprétation, ou (ceci
est en liaison avec la première question) doit-on laisser entièrement le soin de celle-ci à des
opérateurs de terrain, topographes ou géomètres ?
- La généralisation, lorsqu’elle est nécessaire, doit-elle être faite avant, pendant ou après
la restitution proprement dite aux appareils ? Est-elle l’affaire des photogrammètres ou des
dessinateurs chargés de la rédaction de la carte ? .
RESUME
Les problèmes d’identification et d’interprétation au cours des différentes phases d’é
tablissement d’un levé photogrammétrique sont étudiés ici dans le cadre des travaux cartogra
phiques exécutés à l’Institut Géographique National français. Aux moyennes échelles (1/20.000 -
1/25.000), l’interprétation apparait sous des aspects différents et complémentaires lors de la
restitution, du dessin et du complètement sur le terrain. Aux petites échelles (1/50.000 -
1/200.000), pour la cartographie des pays d’outre-mer, se pose le problème de la généralisa
tion; l’interprétation concerne surtout la végétation et les sols, envisagés comme éléments du
paysage et de la topographie. Aux grandes échelles, il s’agit surtout d’interprétation dans les
zones urbaines. Enfin la formation du personnel restituteur dans le domaine de l’interprétation
des photographies aériennes est étudiée.
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