Full text: National reports (Part 2)

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positif spécial, placé sur le support de la chambre à la place de celle-ci, permet de détermi 
ner ces coordonnées par des méthodes topométriques simples. On peut alors calculer les orien- 
tements des visées issues de chaque point de vue sur chaque repère et les introduire dans l'ap 
pareil de restitution ; on assure ainsi une mise en place très approchée des couples de clichés, 
mise en place qu'il suffit de parfaire ensuite sur les points d'appui. 
En France, l'Institut Géographique National a effectué récemment les relevés d'une par 
tie de l'église Saint-Laurent au Puy-en-Velay et du plafond de la salle du Théâtre National de 
l'Opéra à Paris. Pour l'église Saint-Laurent, il s'agissait d'étudier les déformations de l'édi 
fice et le système de consolidation à adopter. Le levé photogrammétrique, à l'échelle de 0, 02 
p.m., a comporté, pour une travée complète, une restitution en élévation et le tracé planimé- 
trique et altimétrique des voûtes avec courbes de niveau à équidistance de 5 cm. Pour le plafond 
de l'Opéra, dont il fallait déterminer la forme et les dimensions exactes en vue de la fabrica 
tion et de la mise en place d'un faux plafond, doublant le premier et devant supporter de nouvel 
les peintures, un plan à l'échelle de 0, 04 p. m., des courbes de niveau à équidistance de 5 cm 
et différentes coupes dans la calotte et les moulures ont été restitués. 
C'est cependant en Nubie égyptienne que, dans le cadre de la campagne de sauvegarde 
de l'U. N. E. S. C. O., l'Institut Géographique National a exécuté les travaux les plus importants 
dans le domaine de la photogrammétrie architecturale. Depuis le Congrès de Londres, trois 
mission (1960, 1961, 1963) ont effectué sur le terrain les prises de vues et les déterminations 
topométriques permettant la restitution de 27 temples ou sites. Au total, près de 2 000 clichés 
et des milliers de points d'appui. Les restitutions, qui comportent déjà une quarantaine de plan 
ches de grand format, se poursuivent. A des échelles variant de 1 /50 à 1 /4, avec des équidis 
tances des sections verticales allant de 5 cm à 1 mm, ces restitutions représentent soit des 
grands éléments architecturaux (façades, murs..), soit des motifs sculpturaux de grande di 
mension, soit des détails architecturaux (portes, colonnes, chapiteaux. . ), soit des statues,soit 
enfin des bas-reliefs. Un autre relevé photogrammétrique complet, celui du temple de Dendara, 
en Haute Egypte, a été exécuté à la demande de l'Institut Français d'Archéologie Orientale et 
est en cours de restitution. 
Le matériel employé pour les prises de vues comprend deux séries de chambres métri 
ques à plaques : une série de focale 150 mm (objectif Périgraphe) et de format 13 x 18 cm ; une 
série de focale 125 mm (Aquilor) et de format 18 x 18 cm. Ces chambres ont été spécialement 
aménagées par les laboratoires de l'I.G.N. pour les travaux de " photogrammétrie rapprochée'. 1 
Une nouvelle série, de focale 125 mm, réglée pour une distance dç prise de vue de 7 mètres, 
va être mise en service ; l'organisation du support permettra de substituer à la chambre un 
théodolite Wild T. 3 à boule de centrage, la coïncidence de l'axe principal du théodolite et de la 
verticale passant par le point nodal avant de l'objectif de la chambre étant assurée avec une 
grande précision. Les restitutions ont toujours été effectuées sur un stéréotopographe Poivil- 
liers S. O. M. type B. P. 
HYDRAULIQUE 
Le chapitre consacré à ce domaine d'application dans la communication de 1960 a expo 
sé selon quels procédés et avec quel matériel l'I.G.N. a restitué des pales de turbines et des 
modèles réduits de ces pales en vue de contrôler la similitude des unes et des autres. Les exi 
gences sont assez sévères ; dans le cas des roues de turbine, par exemple, la précision néces 
saire est de 1 à 2 mm sur les pales réelles ; ce qui représente quelques dixièmes de mm sur le 
modèle. La réalisation de chambres spéciales et le mode opératoire adopté ont permis d'attein 
dre ces précisions et, pendant les quatre dernières années, de nombreuses pales ont été étu - 
diées de cette manière. En 1962, la possibilité d'exécuter le modèle réduit à partir de la res 
titution de la pale réelle selon les techniques employées pour établir les matrices des cartes en 
relief a été expérimentée. 
Il fut ensuite demandé à l'Institut Géographique National de déterminer, par des mesu - 
res photogrammétriques, des cotes sur les deux faces de pales réelles neuves, en vue d'un 
contrôle des surfaces usinées par rapport aux surfaces théoriques définies en bureau d'études.
	        
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