Full text: National reports (Part 2)

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lonnant de 3 à 55 secondes. Une liaison radio entre les différents postes assure la synchroni 
sation des prises de vues : le programme de l'opération est, en effet, enregistré sur bande ma 
gnétique et diffusé pendant la durée de l'expérience. Le début et la fin de chaque exposition sont 
indiqués par des tops. La synchronisation est ainsi assurée à environ 1 /5 de seconde près, ce 
qui est suffisant. 
Les coordonnées des stations sont connues ; une homogénéité d'une dizaine de mètres 
est suffisante, eu égard aux autres données générales de l'opération. Il est important que la ba 
se de prise de vues soit relativement courte par rapport à l'éloignement du nuage, car ce sont 
les contours apparents de celui-ci qui sont restitués et il faut qu'ils ne soient pas trop différents 
sur les deux images photographiques. Un rapport base/éloignement de 1 /10 est assez favorable. 
Les tirs ont lieu à l'aube et au crépuscule, de sorte que, en même temps que le nuage 
éclairé par une lumière rasante, sont photographiées les étoiles qui apparaissent dans le champ. 
Ce sont elles qui seront utilisées pour déterminer l'orientement précis de la chambre. Au cours 
de l'expérience, l'évolution et le déplacement du nuage obligent les opérateurs à modifier l'azi 
mut et le site de la chambre ; à chaque changement d'orientation, lu sur les cercles et noté, 
doit être associée une pose assez longue (généralement 5 5 secondes) pour que les étoiles soient 
suffisamment apparentes sur les clichés. L'orientation des chambres sur l'appareil de restitu 
tion est faite avec ces clichés à pose longue. 
Restitution photogrammétrique - Elle comprend successivement : 
I o - L'identification des étoiles sur les clichés. 
2° - Le calcul des éléments de mise en place des couples de clichés sur l'appareil de restitu 
tion. Ces éléments sont : - d'une part les angles qui définissent, dans le système d'axes de l'ap 
pareil de restitution, les directions de 5 ou 6 étoiles identifiées sur les clichés ; - d'autre part 
les composantes de base instrumentales. Le calcul, par deux changements d'axes successifs, 
permet d'obtenir ces éléments à partir de l'angle horaire et de la déclinaison de chaque étoile, 
des coordonnées géographiques et de l'altitude de chaque station de prise de vues, enfin de 
l'heure de l'enregistrement photographique. Il est nécessaire d'effectuer le calcul pour un cou 
ple de chaque série de clichés correspondant à un orientement fixe des deux chambres. Tout 
changement d'orientement d'une des deux chambres exige un nouveau calcul de mise en place. 
3° - L'introduction des éléments ainsi déterminés dans l'appareil de restitution ; elle assu 
re la formation et le " basculement " de l'image plastique pour le couple sélectionné. Les cham 
bres sont orientées indépendamment l'une de l'autre par pointés sur les étoiles pour lesquelles 
on a déterminé les lectures à faire sur les cercles gradués de l'appareil. On introduit ensuite 
les composantes de base et l'on " fusionne " alors sur tous les points du nuage à restituer en 
agissant uniquement sur les commandes en x, y et z. Le réglage de l'appareil reste le même 
pour les couples d'une même série de clichés à orientement constant. 
4° - La restitution proprement dite, qui consiste à pointer en nombre aussi grand qu'il est 
nécessaire des détails du contour apparent du nuage et à enregistrer leurs coordonnées instru 
mentales. Il n'est pas possible d'effectuer une restitution graphique, car elle ne représenterait 
qu'une projection sur un plan défini par les axes de l'appareil et non pas dans un système d'axes 
lié au sol. 
5° - La transformation par le calcul des coordonnées-appareil dans un système de coordon 
nées terrestres donné, généralement coordonnées rectangulaires de la projection locale et alti 
tude. 
La restitution s'effectue avec un stéréotopographe SOM.Fbivilliers type BP équipé d'un 
enregistreur automatique de coordonnées. Les clichés sont préalablement agrandis sur verre 
dans le rapport de la focale de la chambre de restitution utilisée à la focale de la chambre de 
prise de vues. On emploie des chambres de 210 mm (objectif Orthor) ou de 200 mm (objectif 
Olor). Il est évident que les distorsions de ces chambres sont sans rapport avec celles des di 
verses chambres K. 24 : c'est un des principaux points faibles de l'opération. Mais les erreurs 
qui en résultent sont certainement moindres que celles qui sont dues : a) à l'impossibilité de 
pointer la massemuageuse elle-même, même si son relief est perçu par l'examen stéréoscopi-
	        
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