Full text: National reports (Part 2)

2 o - du fait de la rotation, un déploiement en éventail des rivages Sud, dans leur partie 
Est. Cet étalement n'est pas terminé, et se retrouve dans l'élargissement vers la pointe des 
dépôts sous-marins au Sud de la pointe ; 
3° - du fait de la récupération par érosion des matériaux de la base Sud-Ouest de la 
presqu'île, une accélération de l'alluvionnement à la pointe sur la face Sud. 
On constate en effet que si, de la base au point M, la progression des deux faces était 
comparable, entre le point M et la pointe actuelle, les dépôts de la face Sud sont beaucoup plus 
importants. 
Cette modification d'une onde par l'autre est l'explication du phénomène décrit pour 
d'autres pointes (Dungeness, Cf. A. Guilcher, Morphologie littorale et sous-marine). 
Comme le seul mécanisme en cause est ici la loi de LEWIS, ceci s'applique aussi bien 
à 2 houles d'origine différente qu'à deux ondes réfractées provenant d'une même houle. 
Ce raisonnement implique qu'il y a, par symétrie, un "fulcrum point" de chaque côté. 
Il y a bien eu, à la pointe à Larrée, une évolution symétrique, et l'on voit au Nord, à la base 
de la pointe, le changement de direction des anciens cordons. Mais le rivage étant appuyé ici à 
une côte rocheuse, l'érosion n'a pu jouer, le fulcrum théorique étant au-delà de la partie réelle 
de la pointe. De là résulte l'aspect régulier de la face Nord. 
CONCLUSION 
L'étude qui précède montre quelles facilités donne l'emploi des photographies aériennes 
pour obtenir le tracé exact des formes littorales et prélittorales, en même temps que, très 
souvent, la direction des houles qui sont à l'origine de leur structure. 
C'est encore l'examen systématique de toutes les photographies couvrant les rivages 
étudiés qui a permis d'isoler et de classer un certain nombre de cas simples, c'est-à-dire où 
l'action soit des courants, soit des vents, soit du déferlement, pouvait être négligée. Ce choix 
requiert l'examen d'un très grand nombre de cas, et cet examen prendrait trop de temps s'il 
fallait le faire sur les lieux. 
Elle montre enfin (Cf. planches I, II, III) combien la photographie aérienne, donnant les 
phénomènes étudiés en projection, se prête à la comparaison des aspects naturels avec ceux 
obtenus par une reconstitution en laboratoire, photographiés eux-mêmes à la verticale. 
Les exemples présentés ont été pris parmi bien d'autres semblables. Pour faciliter au 
lecteur les vérifications qu'il peut souhaiter de faire, nous donnons en annexe une liste de 
références de photographies présentant dans de bonnes conditions les aspects étudiés ici.
	        
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