Parmi les résultats obtenus on peut citer:
Le devis et l’exécution du prototype d’avion MD-12F destiné
à la photographie aérienne. C’est un monoplan à 4 moteurs aménagé
de façon à permettre de faire simultanément, par deux chambres
photographiques, des prises de vues aériennes verticales à échelle
différente, et des prises de vue obliques, perpendiculairement à l’axe
du vol. La vitesse de vol de 280 km à l’heure peut être réduite
à 150 km/h en cas de prises de vues à petite altitude.
Après une série d’expériences on est arrivé à de bons résultats
en utilisant les prises de vues à grand recouvrement (longitudinal de 80%)
pour l’établissement de photoplans au 1:5 000, ce qui permet de réaliser
l’idée du prof. H. Kasper (1954) d’obtenir des feuillets entiers de pho
toplans par le redressement des vues particulières.
B. Bohonos a mis au point une méthode de restitution numérique
des vues super-grand-angulaires en utilisant des autographes ordinaires
et en admettant une anamorphose des faisceaux perspectifs. L’analyse
a démontré que les méthodes, proposées par divers auteurs, qui con
sistent à introduire le décentrement simple ou double, conduisent aux
déformations qui surpassent les limites de tolérance admises même
pour la restitution graphique. L’auteur a démontré que la restitution
numérique peut donner des résultats aussi précis que ceux obtenus
par la reconstitution exacte des faisceaux perspectifs dans le cas de
redressements nadiraux des vues aériennes. Les considérations théo
riques ont été pleinement confirmées par des expériences pratiques
qui ont montré que les redressements nadiraux peuvent être exécu
tés même avec des appareils de redressement de construction ancienne.
S. Dmochowski a mis au point une méthode d’orientation abso
lue des vues à l’autographe Wild A8, ce qui permet une forte écono
mie en cas de restitutions en masse.
On a procédé à des essais d’aérotriangulation spatiale par la
méthode analytique modifiée par T. Wyszkowski, en se servant de la
calculatrice électronique UMC 1 (construite à l’École Polytechnique
de Varsovie). Les résultats obtenus ont démontré l’utilité de l’appli
cation de cette méthode en raison de la rapidité des calculs en masse
et de l’exactitude limitée uniquement par celle des mesures faites au
stéréocomparateur.
Les méthodes photogrammétriques se sont révélées irremplaçables
dans l’industrie minière. Elles permettent, en effet, de déterminer
le volume du minerai exploité et celui des monceaux de roches sté
riles dans les carrières à ciel ouvert; elles sont aussi d’une grande
utilité pour l’établissement de la documentation de gisements souter
rains, et pour divers autres travaux intéressant la recherche scien
tifique.
La photogrammétrie terrestre est largement utilisée en géologie,
à savoir:
1) pour les études sur le terrain des procédés géologiques con
temporains,