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a) Entrée des données, orientation relative, enchaînement et compensation
interne de bande, en 2 programmes successifs.
Ces opérations comprennent:
— reconstitution des faisceaux perspectifs: les coordonnées enregistrées x, y,
sont ramenées au point principal, défini par l’intersection des droites joignant
les repères opposés, et subissent les corrections de distorsion, d’étalonnage
des coordinatomètres, de courbure de terre et de réfraction;
— orientations relatives des faisceaux successifs deux à deux, par une mé
thode itérative;
— étude des discordances en Z sur les points de liaison, qui permet de corriger
l’orientation interne de chaque modèle;
— calcul des coordonnées dans un système particulier à chaque bande.
b) 1 programme. — Mise en place approchée, planimétrique et altimétrique, sur
les points d’appui, et en utilisant un petit nombre de points d’assemblage
assurant la liaison des bandes entre elles. On réalise le meilleur accord sur les
points d’appui et d’assemblage, d’abord en X et Y puis en Z, en faisant subir
à chaque bande une transformation par similitude.
c) 1 programme. — Transformations de degré 2. — On cherche à réduire au
minimum les discordances constatées sur les points d’appui et d’assemblage,
en faisant subir à chaque bande une transformation du 2ème degré, pouvant
éventuellement se réduire à une simple similitude ou à une translation.
d) 1 programme. — Compensation planimétrique et altimétrique finale, par
couples, selon le même principe, mais en utilisant tous les points de liaison,
et en considérant le couple, et non plus la bande, comme élément unitaire.
e) 1 programme. — Contrôle et sortie des résultats.
On a utilisé les bandes transversales, mais les données du statoscope I.G.N.
n'ont pas été utilisées.
Points d’appui: coordonnées X, Y, Z des 9 points n° 3, 20, 41, 119, 136, 163,
272, 287, 298 (mêmes points que pour l’expérience 13).
3 — RESULTATS
1. Formation des modèles: l’ordinateur fournit, pour chaque couple, les paral
laxes résiduelles en chacun des points communs aux 2 faisceaux du couple (en réalité,
il ne s’agit pas des parallaxes résiduelles au sens habituel, mais des différences v 1 — v 2
des angles avec l’axe z des projections des rayons homologues des 2 faisceaux
sur le plan S 1 y z); ces valeurs caractérisent le défaut d’intersection des rayons homo-
logues.
La moyenne quadratique de ces valeurs varie, pour un couple, entre 3 et 20
unités de la 5ème décimale.
Nombre de points utilisés par couple: en moyenne 12 à 15 (tous les points du cou
ple).
Moyenne quadratique générale 11 X 10 5 ce qui correspond à une parallaxe
résiduelle sur les clichés d’environ 14 microns soit 0 m 90 sur le terrain (formule utilisée: