Full text: Commissions III (Part 5)

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№ 2, 8, 10, 
soit 19 points 
48) 
395) 
46) 
> 20 m 
20 m 
> 10 m 
10m 
Il est intéressant de confronter ces résultats avec ceux de l’expérience 13, en 
vue d’une comparaison des méthodes analytique et instrumentale. On constate que 
les résultats de la méthode analytique sont un peu moins bons en planimétrie, un peu 
meilleurs en altimétrie; mais, dans les deux cas, l’ordre de grandeur des écarts résiduels 
est du même ordre. 
On peut en conclure, ce qui était d’ailleurs prévisible, que ce n’est pas la préci 
sion des mesures aux appareils qui limite la précision des résultats; il est beaucoup 
plus probable que les erreurs les plus importantes viennent de la qualité des images 
photographiques (définition d’un point) et surtout de la reconstitution des faisceaux 
perspectifs (étalonnage des chambres métriques, distorsions résiduelles, réfraction 
atmosphérique, etc.); toutes ces erreurs interviennent de façon à peu près identique 
dans les deux méthodes. 
L’avantage essentiel de la méthode analytique consiste donc, non dans l’amélio 
ration de la précision, non dans l’abaissement du prix de revient, qui reste également 
du même ordre, mais surtout dans l’augmentation très sensible du rendement des 
opérations qui permet une sortie plus rapide des résultats avec un personnel moins 
nombreux. 
La légère différence de qualité des résultats en faveur de la méthode instrumentale 
en planimétrie semble devoir s’expliquer par le fait que le pointé planimétrique est 
probablement plus facile et plus homogène lorsqu’il s’effectue sur un « modèle stéréo 
scopique » formé une fois pour toutes, que lorsqu’il s’effectue au stéréocomparateur, 
où l’annulation de la parallaxe se fait localement à chaque pointé. 
Par contre, il est logique que le gain de précision vraisemblablement obtenu sur 
les paramètres de l’orientation relative par les méthodes plus rigoureuses du calcul 
par rapport aux méthodes mécaniques, se traduise par une amélioration de la précision 
beaucoup plus sensible en altitude qu’en planimétrie. 
4 — DUREE DU TRAVAIL 
a) Mesures à l’appareil: 
295 heures pour 223 clichés, soit environ 1 h. 20 mn. par couple. 
Mais ce temps ne représente pas la durée normale du passage d’un couple sur le 
stéréocomparateur S.O.M. Il s’agit en effet du premier travail effectué sur cet appareil, 
et l’opérateur n’était pas encore assez familiarisé avec les commandes des différents 
mouvements. 
b) Exploitation des mesures: 
1 h. 10 mn. de travail machine, plus 120 heures d’opérateur environ pour la pré 
paration des données et le contrôle du travail. 
Expérience 16 
MISSION ZEISS — STEREOCOMPARATEUR NISTRI 
1 — MESURES A L’APPAREIL 
Stéréocomparateur Nistri TA 3, à 3 plateaux et enregistrement automatique des 
coordonnées.
	        
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