Full text: Commissions III (Part 5)

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II. On a cherché pour chacune des expériences, à réduire le canevas d’appui au 
strict minimum compatible avec la précision cherchée. Il est évident que, dans chaque 
cas, la précision finale des résultats serait largement améliorée par un accroissement, 
même faible, du nombre des points de canevas; il a semblé préférable, pour les appli 
cations pratiques, de chercher la densité minimum permettant d’atteindre un résultat 
donné. Mais il serait intéressant de reprendre les calculs, en particulier avec la méthode 
analytique, en supposant connus un nombre de points plus important, de façon a 
étudier l’influence de la densité du canevas sur la valeur des résultats. L’I.G.N. n’à 
pas eu la possibilité de le faire dans le cadre de ces expériences, mais ce travail reste 
à son programme d’études. 
Le canevas choisi (9 points régulièrement répartis) est resté le même pour toutes 
les expériences ayant utilisé le calcul automatique, pour pouvoir comparer plus com 
modément les méthodes et les appareils. 
Il a été sensiblement augmenté (en Z seulement) pour la méthode utilisant les 
compensations mécaniques (expériences 11 et 12), le caractère moins rigoureux de 
cette méthode n’aurait en effet probablement pas permis de conserver la précision 
cherchée avec un nombre de points aussi faible. 
III. Les résultats obtenus avec des appareils différents, toutes choses égales 
par ailleurs, sont très comparables. 
A priori, les chiffres obtenus ci-dessus semblent montrer que les meilleurs résultats 
sont obtenus (pour la méthode analytique) à l’expérience 16 (Mission Zeiss sur stéréo- 
comparateur Nistri). Il faut sans doute y voir une conséquence de la plus grande 
échelle des clichés (1/50000 au lieu de 1/65 000), le nombre de couples par bande 
restant sensiblement le même par suite du plus grand format. 
Les films (mission Zeiss) n’ont donc pas souffert, au contraire, de la comparaison 
avec les plaques (mission S.O.M.); bien que 3 couples aient donné des résultats très 
différents des autres en ce qui concerne la valeur des parallaxes résiduelles, résultats 
dûs probablement à des distorsions irrégulières d’un film. 
La comparaison des deux stéréocomparateurs (Nistri et S.O.M.) utilisés par le 
même opérateur et avec la même mission (S.O.M.) semble faire ressortir un avantage 
en faveur du stéréocomparateur S.O.M.; mais les résultats obtenus avec le Nistri 
sont dans ce cas très probablement faussés par certaines erreurs d’enregistrement, 
que malheureusement les mesures elles-mêmes ne permettent pas de déceler sû 
rement.
	        
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