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c) Produire un cadre mondial auquel tous les réseaux puissent être rattachés, l'ensemble pou 
vant fournir des données pour un programme cartographique mondial. 
d) Fournir des données géophysiques sur le champ gravifique et la forme de la terre. 
Dans le premier cas, les satellites servent de points auxiliaires à haute altitude. La 
géodésie classique, même en supposant une correcte élimination des erreurs de mesure des 
angles, ne peut éviter la limitation de la longueur des visées et la défavorable prolifération de 
triangles, alors que la géodésie par satellites est indépendante des hypothèses géophysiques et 
peut couvrir la terre en peu de triangles. Les observations ne peuvent être faites que par pho- 
togrammétrie. Les catalogues d'étoiles fournissent un système de référence stellaire. 
Les principes théoriques sont dûs au professeur Vafsâlâ. Deux rayons conjugués, issus 
des extrémités d'une ligne de base, définissent un plan dont l'orientation spatiale peut être cal 
culée par les cosinus directeurs des deux rayons. Si deux plans sont observés, l'intersection 
de ceux-ci est la ligne de base ; il s'ensuit que 5 plans suffisent pour déterminer un triangle 
orienté dans l'espace. Chaque plan contient deux stations et une position de satellites. Finale 
ment le système a 24 inconnues dont 4 peuvent être la position de l'une des deux stations et la 
distance qui les joint. Si l'on applique ce problème à 3 stations et si le nadir du satellite est 
près du centre du triangle qu'elles forment, 3 positions du satellite sont nécessaires, ainsi que 
4 données comme ci-dessus. 
Précision de la géodésie à trois dimensions par photogrammétrie des satellites - Le catalogue 
La méthode de compensation dépendra de l'évolution des méthodes statistiques. Les 
quantités observées peuvent être considérées comme des variables aléatoires ; on pourra leur 
assigner des variances et covariances a priori et étudier, grâce aux calculateurs électroniques 
rapides, la légitimité de la théorie et les résultats, ainsi que l'amélioration de l'organisation 
des observations. Une méthode générale de triangulation à 3 dimensions permettrait d'incor 
porer toutes les données brutes photogrammétriques et hybrides, elle permettrait également 
de traiter des problèmes spatiaux comme le projet Apollo (cartographie lunaire). 
Méthode de triangulation photogrammétrique par satellites - On espère que la photogrammétrie 
contribuera à la géodésie par satellites : a) en observant les satellites de stations terrestres ;- 
b) en prenant des photographies par satellites. 
b) Remplacer la méthode des triangulations par une méthode plus économique et théoriquement 
supérieure pour la détermination de la figure de la terre. 
La théorie géodésique suppose que les observations sont faites sur le géoide, alors 
qu'elles sont faites en réalité à la surface de la terre, d'où des difficultés dans leurs réduc 
tions. Les idées nouvelles conduisent à penser que la détermination du géofde est un problème 
insoluble et inutile. Il reste cependant un dilemme causé par l'insuffisante et mauvaise réparti 
tion des observations gravimétriqués ; il pourrait être résolu par la détermination des orbites 
des satellites, pour autant que les stations de repérage soient bien déterminées les unes par 
rapport aux autres. Il y aurait intérêt à lancer une série de satellites lumineux observés prin 
cipalement par des caméras photogrammétriques. 
Le problème peut être comparé à celui de la photogrammétrie analytique, l'orientation 
étant déterminée par des observations stellaires. La réfraction atmosphérique exerce simple 
ment une influence du deuxième ordre. On doit cependant reconnaître un manque de précision 
avec les satellites à éclats pour lesquels les directions ne peuvent pas être déterminées avec 
une précision supérieure à 2 ou 3 secondes d'arc ; la technique ne permet pas à l'heure actuelle 
de fournir les quelques centaines d'éclats qui seraient nécessaires pour obtenir des observa 
tions valables. Une solution serait l'utilisation d'obturateurs parfaitement synchronisés ; elle 
est utilisée au Coast and Geodetic Survey. Il y aurait beaucoup à dire en faveur des satellites 
lumineux du type Echo ; les conditions géométriques imposeraient une distance de 4 000 à 4 500 
km entre les stations, le schéma mondial engloberait 36 stations, l'orbite du satellite devrait 
être polaire, circulaire et à 3 600 km de la terre. L'établissement des stations pose évidem 
ment beaucoup de conditions. 
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