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4ue et théoriquement
lés, l'ensemble pou-
ie la terre.
le géoïde, alors
dans leurs réduc -
>fde est un problème
et mauvaise réparti-
nination des orbites
inées les unes par
neux observés prin-
statistiques. Les
res ; on pourra leur
lateurs électroniques
m de l'organisation
omettrait d'incor-
nettrait également
naire).
î la photogrammétrie
stations terrestres
laute altitude. La
irs de mesure des
ible prolifération de
:ses géophysiques et
î faites que par pho-
ce stellaire.
Dns conjugués, issus
Datiale peut être cal-
vés, l'intersection
miner un triangle
: satellites. Finale-
deux stations et la
iir du satellite est
cessaires, ainsi que
rtique, l'orientation
Lque exerce simple-
anque de précision
déterminées avec
)as à l'heure actuelle
tenir des observa -
synchronisés ; elle
/eur des satellites
ince de 4 000 à 4 500
lu satellite devrait
ions pose évidem -
lites - Le catalogue
d'étoiles de Boss était en 1900-1910 un catalogue assez précis mais, du fait des mouvements
propres, il a perdu de sa valeur. Actuellement, on ne peut utiliser que le N. 30 contenant 5 000
étoiles et le FK.4 contenant 1535 étoiles ; la précision des catalogues est décroissante pour une
déclinaison inférieure à - 30° et la discordance de ces deux catalogues montre la nécessité d'un
programme d'observations d'astronomie fondamentale.
La précision d'un rayon perspectif dans l'espace dépend : a) de la précision d'orienta
tion de la chambre de prise de vues - b) de la précision de mesure de l'image du satellite.
Le diagramme présenté montre le nombre d'étoiles à prendre avec une chambre 18 x 18
cm, focale 300 mm, pour obtenir une précision " sigma " dans l'orientation, suivant que l'on
utilise la plaque entière ou une portion de la plaque ; on suppose que l'erreur de l'unité de poids
est 1 3 microns. La mesure des coordonnées est une opération clé de la méthode ; on la fait par
rapport à un réseau de 25 points espacés de 5 cm les uns des autres. Ce réseau sert à étalon
ner le comparateur ; l'étalonnage comporte 2560 mesures et un calcul par les moindres carrés ;
l'erreur escomptée est de 1 micron. L'erreur d'orientation d'une chambre de prise de vues est
actuellement de 2, 5 microns (erreur moyenne de l'unité de poids).
Après avoir fait les corrections de distorsion, de réfraction et de phase, on utilise un
polynôme de degré élevé (4 ou 5) pour représenter les positions du satellite ; dans la compen
sation, on utilise un poids différent suivant que l'image est au centre ou au bord de la plaque.
L'erreur théorique de la position fictive du satellite est de 0,5 seconde d'arc, mais l'erreur
pratique est actuellement de 0, 7 seconde. On espère améliorer la précision jusqu'à 0, 2 ou 0, 3
seconde, en utilisant des détecteurs électroniques et une chambre de 450 mm de focale.
Quelques aspects de la phôtogrammétrie à partir de satellites - La méthode qui vient d'être é-
tudiée n'est pas encore d'un usage courant. Pour les prises de vues, il semble qu'une bonne so
lution consiste à utiliser des chambres de 300 mm de focale, de 85° de champ, équipées d'un
objectif ayant une bonne résolution (70 lignes/mm), d'un format 300 x 450 mm et comprenant
un réseau de précision. On peut alors obtenir une précision de mesure de 5 microns sur le film,
soit 1/60 000 sur les directions.
Pour le moment, on ne peut guère concevoir un système visant à recueillir des donnée
à l'aide d'un appareillage monté sur les satellites. Le prix de revient en serait trop élevé.