Dans l’exploitation des mines les méthodes de la photogrammétrie terrestre
sont considérées comme irremplaçables au contrôle de l’extraction des minéraux
utiles et à l’estimation des couches de recouvrement dans les mines à ciel
ouvert. Ces méthodes servent aussi à l’examen périodique des déformations
dans les constructions minières élevées.
La photointerprétation, utilisée premièrement en géologie et dans l’industrie
minière et forestière, trouve maintenant une application de plus en plus
étendue en géographie. Des laboratoires d’interprétation des photographies
ont été créés aux universités de Varsovie, Wroclaw, Lublin et Poznan, où des
travaux pratiques et des recherches scientifiques sont réalisés sur des terrains
appropriés. En 1965 la Société Polonaise de Géographie a créé une Commission
d’interprétation des prises de vue aériennes qui organise des conférences
scientifiques et publie le périodique „Photointerprétation en Géographie”.
A la Faculté de Géodésie et de Cartographie de l’Ecole Polytechnique
de Varsovie 51 diplômes d’ingénieur diplômé ont été conférés avec mention
de la spécialité en photogrammétrie; en outre, 8 candidats ont passé leur
doctorat en photogrammétrie, à savoir:
Anné e
Ingénieurs Diplômés
Docteurs
1964/65
12
2
1965/66
15
1
1966/67
12
8
1967/68
12
2
Au laboratoire photographique de cette Faculté, dirigé par T. Guethner,
un filtre optique de correction a été construit, qui permet d’atténuer les contrastes
excessifs sur les clichés photographiques; en outre, on a mis au point un
vernis préservant les positifs de l’humidité pendant les travaux de plein air.
Conformément aux suggestions de la SIP on a entrepris des travaux sur
l’influence des phénomènes gélatineux et de l’acutance sur la précision de la
restitution photogrammétrique.
A. Linsenbarth a élaboré et expérimenté une nouvelle méthode d’établis
sement des cartes, basée sur la restitution des vues aériennes redressées
nadiralement et en utilisant des instruments simples dont les principes de
construction sont semblables à ceux du stéréométrographe de Nistri.
A. Szczecinski a obtenu de bons résultats en exécutant l’aérotriangulation
spatiale sur un stéréométrographe, avec des stéréogrammes indépendants.
Cette méthode ne demande que l’orientation réciproque à longueur fixe de base,
et elle permet la lecture directe des coordonnées des points de connexion et des
centres de projection. Les coordonnées de tous les points observés sont ensuite
réduites, par voie de transformation, à un système unique.
Dans le domaine des travaux analytiques il convient de mentionner des
propositions ayant pour but l’établissement des programmes plus économiques
et se prêtant le mieux aux machines à calcul électroniques, petites et moyennes,
de construction polonaise.