Full text: Actes du onzième Congrès International de Photogrammétrie (fascicule 3)

2 
lation . 
La Prise de vues . 
La prise de vues constitue un élément essentiel 
de tout projet d’aérotriangulation . Trop souvent, elle est 
effectuée uniquement en fonction des exigences de la resti 
tution, alors que moyennant une augmentation minime des frais 
engagés, on pourrait alléger considérablement les travaux de 
terrain, accroître la précision et simplifier les calculs . 
De façon très générale, on utilise des chambres 
dont l’axe est sensiblement vertical . Malgré leurs avantages 
théoriques, les chambres multiplies n’ont jamais eu beaucoup 
de succès, en raison sans doute des complications inhérentes 
à leur emploi, et semblent définitivement abandonnées . Les 
chambres non classiques à déroulement continu du film ou 
panoramiques ont moins de chance encore d’entrer dans la 
pratique courante • On n’a donc guère le choix qu’entre les 
chambres normales, grand-angulaires ou super-grand-angulaires. 
L’emploi de ces dernières, à une altitude aussi élevée que 
possible est la solution la plus économique car elle permet 
de réduire le nombre de clichés à traiter pour couvrir une 
surface donnée; elle est aussi susceptible de donner la 
meilleure précision altimétrique, surtout si la densité du 
canevas d’appui est faible . En revanche, si l’on recherche 
avant tout la précision planimétrique, les chambres grand 
angulaires ou normales sont sans doute préférables . 
Les avantages des plaques sur les films, et ceux 
des chambres à réseau, n’ont jamais pu être mis en évidence 
de façon indiscutable . Tout ce qu’on peut dire de certain 
est que le défaut de planéité et de stabilité dimensionnelle 
des surfaces sensibles sont parmi les facteurs qui limitent 
la précision de l’aérotriangulation, et qu’elles rendent 
illusoire la mesure des coordonnées à mieux que 5 microns . 
Il n’est pas' inutile d’insister sur 
l’importance du schéma de prise de vues; on se contente 
habituellement de bandes parallèles, avec un recouvrement 
longitudinal et latéral aussi faible que possible, par 
raison d’économie . Mais ce faible recouvrement oblige à 
choisir les points de triangulation à l’extrême bord des^ 
clichés, dans des zones où la netteté laisse le plus à désirer. 
En outre ce schéma a l’inconvénient de ne pas permettre le 
calcul "en l’air" d’un bloc, en l’absence de tout point connu: 
la transmission du basculement transversal d’une bande à 
l’autre n’est en effet pas assurée, puisque les points de 
liaison entre les bandes sont sensiblement alignés . Le 
canevas altimétrique au sol doit donc nécessairement comporter, 
à l’extrémité de chaque bande, les points nécessaires pour en
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.