effectué en agissant sur les commandes de 1*autre porte-cliché.
Toutefois 1’expérience montre que 1'exécution d f un pointé
avec 4 commandes indépendantes n'est guère commode . D f autres
stéréocomparateurs sont munis d f une commande x y agissant sur
les deux porte-clichés, et d'une commande différentielle dx
dy agissant sur l'un d'entre eux seulement; ils autorisent
un pointé commode, mais ne permettent pas de retrouver un
point déjà visé dans le couple précédent par simple affichage
de ses coordonnées . L'I.G.N. utilise un stéréocomparateur
conçu spécialement pour résoudre ce problème; les coordonnées
enregistrées sont bien x^ y-^ et Y 2* ma i- s Ü existe une
commande différentielle pouvant agir à volonté sur le porte
cliché droit ou gauche .
Il reste encore à résoudre le problème de l 1 identi
fication des points appartenants à des bandes différentes,
problème qui a pris toute son importance avec la généralisa
tion du traitement par blocs et des méthodes analytiques pures.
La solution la plus simple est évidemment de signaler
avant la prise de vues, par une balise visible sur les photos,
tous les points de triangulation . Mais cette solution n'est
pas toujours possible; elle entraîne d'ailleurs un travail
considérable qui ne peut guère se justifier que pour les
levés à grande échelle, et détruit, au moins partiellement,
le principal avantage de 1*aérotriangulation qui est de faire
1*économie des travaux de terrain,. Un autre inconvénient
non négligeable est qu'elle impose à la prise de vues des
exigences de précision difficiles à respecter si l'on veut que
les points tombent exactement aux emplacements prévus . Enfin
l'expérience montre que les points pré-signalés sont parfois
difficiles à retrouver .
En revanche le pré-balisage autorise l f emploi d'un
simple monocomparateur, appareil précis, relativement peu
coûteux et donnant des mesures parfaitement isotropes .
A défaut de pré-signalisation, on peut utiliser des
détails naturels, tels que l'angle d'un édifice, l f axe d f un
carrefour, etc ... mais de tels détails sont rarement bien
nets et ils peuvent présenter sur les clichés des différences
d'aspects qui rendent la mesure aléatoire; le recours à la
vision stéréoscopique, et par suite au stéréocomparateur, est
absolument indispensable, mais ne suffit pas à assurer le
report correct d'un point de triangulation d'une bande sur
1'autre .
Une solution apparemment séduisante est le marquage
des points sur les clichés, à l'aide d'un appareil tel que le