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d’axes . On pourrait peut être éviter la répétition des
mesures si le positionnement de chaque plaque sur le porte
cliché pouvait être assuré de façon reproductible avec une
précision de 1*ordre du micron; mais on n f échappera pas à la
manipulation nécessaire pour associer les clichés deux à
deux, source de temps morts incompatibles avec 1*utilisâtion
rationnelle d’un appareil aussi coûteux .
Le recours à 1 1 enregistrement photographique avait
paru susceptible de résoudre 1*irritant problème du report
des points de triangulation . C f est sur le stéréocomparateur
NISTRI TA3 qu’on en trouve la première application : il per
mettait en éffet de photographier sur film 35mm l’image vue
dans l’un des oculaires, c’est à dire le point visé avec
l’index superposé . L’idée avait été reprise dans le stéréo-
comparateur SOM avec cette différence qu’un contretype positif
du film obtenu pouvait être introduit dans l’appareil, examiné
dans l’un ou l’autre des oculaires, et fusionné stéréoscopi-
quement avec la région correspondante des clichés en cours de
mesure . Ceci résolvait, au moins théoriquement, le problème
du report d’une bande à l’autre . Mais en fait, cette possi
bilité n’a jamais été utilisée pratiquement à l’I.G.N. en
raison de la complication introduite dans la procédure opéra
toire, de la capacité insuffisante du magasin à film 35mm,
et de la
. Les
entraînant des
de la marque photogra-
de la difficulté d’obtenir une exposition correcte
surcharge imposée aux
différences d’échelle
laboratoires photographiques
entre les bandes,
inégalités dans les diamètres apparents
phiée et de la
apparaître des
marque instrumentale, auraient sans doute fait
difficultés plus
montables . Abandonnée à l’I.G.N.
serieuses quoique non însur-
l’idée a été un moment
reprise à l’U.S. Geological Survey . D’après des renseigne
ments communiqués par MARVIN B. SCHER on envisageait de l’appli
quer à un appareil du type monocomparateur; mais ce projet ne
semble malheureusement avoir donné lieu à aucune réalisation .
Une solution nouvelle, assez surprenante à vrai
dire, a été expérimentée au cours de ces dernières années au
Directorate of Overseas Surveys : elle consiste à utiliser
comme points de triangulation des détails naturels de l’image
photographique, la nouveauté résidant dans le fait que ces
détails sont de très petites dimensions (quelques dizaines
de microns) . Ils sont sélectionnés selon une procédure assez
complexe, par un examen stéréoscopique préliminaire sous grossi
ssement modéré, le choix définitif étant fait sous un très
gros grossissement, qui ne permet plus de fusionnement stéréo
scopique précis . Les points sont alors rep^érés par un
marquage dont le seul but est de faciliter leur recherche, et