Full text: Actes du onzième Congrès International de Photogrammétrie (fascicule 3)

Le Groupe de travail qui m'a été confié par circulaire du Président de la Commission I 
en date du 23 août 1965 s'est vu proposer un programme extrêmement vaste. Il était bien évi 
dent, et Mr. R. W. Fish en était aussi conscient que quiconque, qu'on ne pouvait aborder à la 
fois et en deux ans tous les sujets suggérés. Il a donc fallu extraire de ce vaste ensemble de 
problèmes quelques points que l'on essaierait de traiter, méditer sur d'autres, en laisser de 
côté un grand nombre, à n'aborder qu'en vue du congrès de 1972, voire d'assemblées encore 
plus lointaines. 
L'année qui s'est écoulée de la fin août 1965 au symposium de Londres (septembre 1966) 
a permis de rechercher des concours et de proposer, lors du symposium, un choix de sujets à 
traiter. Certaines collaborations sollicitées se sont concrétisées sous forme de contributions 
importantes dont je laisserai à leurs auteurs le soin de les exposer ici. 
Ecrivant ces lignes en février 1968, je ne puis mentionner qu'un nombre limité de telles 
contributions. La plupart concernent la qualité de l'image et sont l'œuvre de MM. E. Welander 
et Kowaliski, de Mme Marquet, du Dr. Ing. Hanke. Mr. A. Anson traitera de la comparaison 
des photographies en couleurs et M. Jaeglé, de l'instabilité dimensionnelle des photographies. 
Ces communications sur invitation constituent un tout avec l'introduction que je me propose de 
présenter sur quelques problèmes particuliers. Communications comme introduction doivent of 
frir aux congressistes matière à des discussions que nous espérons fructueuses. 
Normalisation en photographie aérienne. 
Le point (b) du programme proposé à l'activité du groupe de travail 1/3 suggère la pré 
paration d'un projet de recommandation sur le choix des films (et pourquoi pas des plaques ?), 
leur exposition, traitement, conservation, manipulation et sur les mesures de leurs propriétés 
caractéristiques. L'exposé de Mr. A. Anson apportera une contribution à cette préparation. 
Nous touchons là un domaine où la SIP ne peut faire cavalier seul. Elle ne doit ni ignorer 
les travaux de l'organisation internationale de normalisation (I. S. O. ), ni, si aucune raison d'or 
dre technique ne s'y oppose, s'écarter d'eux. D'ailleurs, 1'I. S. O. elle-même se doit d'adopter, 
quitte à les rendre plus accessibles à des usagers qui ne sont pas nécessairement des physiciens, 
les définitions et les méthodes d'instances plus qualifiées qu'elle. Citons par exemple la Commis 
sion Internationale de l'Eclairage (C. I. E. ) pour tout ce qui touche à la photométrie et à la colo 
rimétrie. 
L'I. S. O. est ainsi sur le point d'adopter une recommandation sur la sensibilité des émul 
sions pnotographiques négatives en noir et blanc. Le Comité technique 42, réuni à Moscou en 
juin 1967, a décidé de soumettre aux Pays membres un texte depuis longtemps en gestation qui 
donnera satisfaction dans les usages courants (1). Conduisant à un facteur de contraste (y) à 
peine supérieur à 0, 6, cette recommandation conviendra mal à la photographie aérienne. On s'ac 
corde généralement à considérer comme optimal un gamma de 1, 2 à 1, 4, sauf dans les régions 
offrant de grands contrastes (2). Il semble donc qu'une norme particulière soit nécessaire, s'ins 
pirant en cela des habitudes de l'organisme normalisateur de l'Union soviétique (GOST) qui pro 
pose dans ses normes des facteurs de contraste différents selon la destination du produit (photos 
d'amateur, cinéma, arts graphiques, etc. ). 
Signalons que 1'I. S. O. se propose également de soumettre au vote des pays membres un 
(1) A défaut de ce long texte, on pourra trouver dans le Bulletin n° 7 de la Société Française de Photogrammétrie, le ré 
sumé que j'en ai donné, à un stade antérieur de son élaboration (pp. 39 à 42) 
(2) Encore trouvera-t-on souvent avantage, dans de telles régions (par ex. montagnes en été) à développer à un contraste 
assez élevé et à diminuer au tirage, par compensation automatique, les forts contrastes de plages étendues (versants à 
l'ombre et versants au soleil, par exemple), faute de quoi on n'enregistrera aucun détail soit d'un versant, soit de l'autre.
	        
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