Full text: Actes du onzième Congrès International de Photogrammétrie (fascicule 4)

   
ur 
à - e a 
ta- 
— 18 
d'autocollimation sur une glace plaquée contre la façade ; - redressement à l'aide d'un agran - 
disseur de précision spécialement transformé pour réaliser toutes les conditions optiques et 
mécaniques du redressement dans le cas d'un coefficient d'agrandissement constant. Il ne reste 
plus ensuite qu'à "mettre à l'échelle" le cliché ainsi redressé, 
A.4 - Redressement analytique - La restitution s'opére par points, en aussi grand nombre que 
  
l'on veut, pourvu qu'ils soient situés dans le ou les plans de référence. On mesure, à l'aide 
d'un comparateur de précision, les coordonnées-images de tous ces points sur le cliché. Ces 
mesures sont traitées par le calcul électronique. On obtient dans un systéme d'axes lié au qua- 
drilatére d'appui les coordonnées, en vraie grandeur, de tous les points caractéristiques obser- 
vés. Ces coordonnées peuvent être reportées, à l'échelle choisie, sur une épure si l'on veut en- 
suite établir un dessin ; ce report peut se faire avec un coordinatographe automatique, 
Le redressement analytique est applicable avec de très fortes inclinaisons de l'axe de 
prise de vue. 
B - Méthodes exploitant des couples de clichés 
  
Ces méthodes permettent des restitutions dans un espace à trois dimensions, l'établis- 
sement d'élévations, de plans, de coupes horizontales, verticales ou obliques et l'expression 
des surfaces non planes par des courbes de niveau ou des sections verticales équidistantes. El- 
les n'exigent aucune hypothèse sur la planéité de certaines surfaces, Elles seulent, en particu- 
lier, permettent un relevé précis de tous les éléments sculptés. 
  
B.1 - Stéréorestitution graphique - Les clichés pris peuvent être examinés au stéréoscope. Leur 
exploitation se fait dans des appareils de restitution par pointé stéréoscopique sur une image en 
relief du sujet et par déplacement apparent d'un index à la surface de l'image, déplacement qui 
entraîne le tracé en projection des lignes suivies,sur un plan de référence, Il est généralement 
possible de choisir trois plans de référence orthogonaux permettant d'établir l'élévation et les 
coupes. 
  
  
B.1.1 - On s'impose les conditions suivantes, représentant ce que l'on appelle le "cas normal'. 
La base est horizontale (ou parfois verticale) et paralléle au plan de projection choisi pour le 
tracé. Les axes de prise de vues sont horizontaux ou verticaux, paralléles entre eux, perpen- 
diculaires à la base, perpendiculaires à l'un des plans de projection et parallèles aux autres. 
Ces conditions sont réalisées à l'aide d'appareils de prise de vues conçus spécialement à cet 
effet : chambres simples munies d'un dispositif de visée dans une direction perpendiculaire à 
l'axe optique et surtout chambres doubles montées sur une base rigide de longueur parfaitement 
étalonnée : le plus souvent 1,20 m ou 2 m et, pour les sujets rapprochés, 0,40 m ou 0,60 m. 
L'exploitation des clichés peut se faire dans des appareils simplifiés, donc moins onéreux, ne 
pouvant traiter que le "cas normal". Chambres et appareils de restitution forment générale - 
ment un équipement global, permettant difficilement la dissociation de ses éléments et leur in- 
terchangeabilité avec les éléments d'un autre équipement. Dans ce type de matériel, la tendance 
actuelle est aux petits formats (6,5 x 9 ou 9 x 12, etc..)et aux courtes focales (de 55 à 65 mm). 
Les appareils restituteurs ont toujours un ""volume utile" d'exploitation très profond. 
  
Si la base est connue avec précision, il n'est théoriquement pas nécessaire de prendre 
des mesures sur l'édifice. A titre de contrôle cependant, on mesurera une ou plusieurs lon - 
gueurs ou la distance séparant l'un des points de vue d'un point donné du sujet. Par précaution, 
il sera toujours bon aussi de matérialiser une verticale ou, en deux ou trois points, la trace 
d'un plan horizontal. 
Plus rarement, ces conditions peuvent être appliquées au relevé d'un sujet présentant 
une certaine obliquité d'ensemble et que l'on veut traiter par projection sur un plan de référence 
de même obliquité. La base restera toujours parallèle à ce plan, tandis que les axes seront 
orientés perpendiculairement à lui. 
B.1.2 - On respecte les mêmes conditions que dans le cas précédent, sauf la perpendicularité 
des axes de prise de vues sur l'un des plans de référence. On donne à ces axes une inclinaison 
déterminée par rapport à ce plan. Si la base est horizontale, l'angle choisi peut être introduit 
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
    
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
     
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
   
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.