Full text: Actes du onzième Congrès International de Photogrammétrie (fascicule 4)

  
  
on constate que 3 donnent en général un résu'- 
tat identique car on a atteint le Ad maximum 
(il est à noter que ce Ad ne dépasse jamais 1,25 
malgré le fort contraste de la mire). Par consé- 
quent, on ne dispose pratiquement que de deux 
points dont l'un est formé de trois résultats dis- 
persés, ce qui est insuffisant pour tracer une 
courbe. C’est pourquoi on a tracé une droite très 
approximative pour donner uniquement le sens 
de la variation. 
On aurait pu chercher sur d'autres passages 
pour piétons des Ad intermédiaires mais, outre 
qu'il n'y a pas de passages dans l'ombre sur les 
clichés pris en plein midi, on peut craindre l'in- 
fluence des différences de rectitude de !a ligne 
de séparation entre le jaune et le noir pour di- 
verses bandes. Ces résultats doivent donc étre 
complétés. 
4 — Le filé a une légére influence. Il se traduit par 
un empátement des traits sombres, entrainant 
une diminution du rapport. Cependant, la pré- 
sence de quelques points aberrants demande que 
ce résultat soit confirmé. 
5 — Enfin, la sous-couche antihalo réduit dans tous 
les cas la largeur de la bande sombre, ce qui est 
logique. Ceci entraine l'obtention, pour le rap- 
port, de sa valeur réelle pour un Ad plus fort 
que sur le film sans antihalo mais ne semble pas, 
comme on aurait pu l'espérer, créer un palier, 
aux environs de la valeur réelle, pour un inter- 
valle de Ad important. 
Il est à noter que le comportement du film Pa- 
natomic-X (support gray faisant office d'anti- 
halo) est le même que celui du film Plus-X avec 
sous-couche antihalo. 
Ces résultats ne sont donc qu’une première ap- 
proche car ils laissent dans l’ombre des points im- 
portants, notamment, l’évolution du rapport pour des 
valeurs intermédiaires des écarts Ad, l'influence de 
la densité du fond etc... . 
On a d'autre part étudié en laboratoire l'acu- 
tance des différents films utilisés. La mesure consiste 
à photographier un bord net (couteau posé sur le 
film), à faire le microdensitomé'rie de la ligne de 
| & 
séparation, à calculer les pentes élémentaires (op 
x 
de cette courbe en utilisant un nombre d'intervalles 
bien déterminé entre deux limites de densité bien dé- 
terminées et en calculant la valeur: 
I ód 
Ad óx 
  
y 
valeur moyenne du carré des pentes élémentaires ra- 
mené à l'unité d'écart total de densité. 
Ce chiffre est d'autant plus élévé que l'acutance 
est meileure. 
Le mode de développement a aussi une influence 
sur l'acutance, notamment les développemen's sans 
agitation qui créent des effets de bords accroissant 
artificiellement l’acutance par augmentation de la 
densité du bord sombre et diminution de la densité 
du bord clair. Or, le développement en machine à va 
et vient à barbotage Sauret est, en réalité, un déve- 
loppement avec agitation très faible puisque le dé- 
veloppement se fait pendant le temps ou le révélateur 
est confiné entre les spires. On a donc développé des 
mires d'acutance en machine Sauret, ce qui a con- 
firmé que ce type de développement donnait une acu- 
tance meilleure que le développement avec forte agi- 
tation (courbes des figures 3 & 4). 
Sur le tableau de résultats ci-dessous, on peut 
voir que l'utilisation d'un antihalo ainsi que d'une 
émulsion à grains p!'us fins (Panatomic-X) accrois- 
sent aussi la valeur de l’ecutance. 
  
  
  
  
  
  
  
Emulsions Acutance 
Plus-X normale 
— développement en cuvette 1900 
Panatomix-X 
(support Gray) 
— développement en cuvette 3900 
Plus-X sous couche AHU 
(support triacétate) © 
— developpement en cuvette 3000 
— développement en machine 4200 
Plus-X sous couche AHU 
(support Estar) 
— développement en cuvette 3000 
— développement en mach'ne 3900 
  
  
  
Les résultats de ces premiéres expériences font donc déjà 
apparaitre des écarts absolus de 20 à 29 y sur la position moy- 
enne d'une ligne de limite de contrastes suivant les caractéris- 
tiques opératoires. 
Deuxiéme série d'expériences de laboratoire 
  
Le besoin de réaliser des contrastes de densités 
variables d'un objet de dimensions définies sur des 
fonds de densités voulues et variées, qui résulte des 
premiers résultats obtenue en vol, n'est pas sans dif- 
ficultés sur des clichés aériens réels. Aussi était il 
souhaitable, à ce point des investigations, de réaliser 
une suite d'échantillons suffisamment progressive 
pour pouvoir analyser la continuité des phénoménes. 
On a fabriqué en laboratoire des échantillons en 
tous points analogues à ceux d'un vol réel par la 
suite d'opérations ci-aprés décrite. 
1° — On a réalisé un objet métallique prisma- 
tique de 10 mm de longueur et de section triangulai- 
re équilatérale de 1,5 mm de coté environ. Les deux 
cotés du prisme étaient parallèles à 3 u pres. 
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