6. Calculs additionnels
N centres ayant mesuré les deux modéles d'un vol, il existait N valeurs moyennes pour les co-
ordonnées de chaque point. Nous avons considéré ces valeurs comme des résultats de mesures in-
dépendants et, en les utilisant, nous avons déterminé de nouvelles valeurs pour la précision relative
m4 et pour la moyenne quadratique des erreurs systématiques mg, analogue aux erreurs m4 et mg
du paragraphe 4 (cf. Fig. 2a et 2b). Dans ces conditions l'erreur moyenne mag est divisée en deux
parties. mg est inférieure à ms. De plus la signification de l'erreur ma diffère de celle de ma. Elle
comprend p. ex. non seulement les erreurs de réglage des appareils, mais aussi les erreurs de copie
(reproduction) résultant du procédé de préparation des diapositives (cf. [5]). En général l'équation
suivante est valable:
ini i nid. N— 1, + m (4)
m it mit mg.
Dans notre cas, le nombre des mesures répétées est de i — 5 pour chaque modéle. Pour les appareils
analogiques on a, en moyenne, N — 5. La publication originale indique aussi les valeurs m4 et mg
pour les appareils analogiques, mais nous ne disposons pas d'un nombre suffisant de restitutions pour
les mesures dans les stéréocomparateurs.
7. Analyse des erreurs moyennes (valeurs estimées de l'écart standard)
Les tables mentionnées aux paragraphes 5 et 6 contiennent déjà la réponse à la premiére question
fondamentale du programme d'essai, à savoir des résultats sur la précision qu'on peut obtenir sur
les points, aux différentes échelles et dans différentes conditions de prise de vues. Dans la com-
paraison des erreurs moyennes, il faut tenir compte de ce que ni le nombre des restitutions N d'un
vol, ni le rapport vy, entre l'échelle modéle et l'échelle image n'ont pas toujours la méme valeur. En
outre, il faut prendre en considération le fait que différentes copies des prises de vues originales
ont été utilisées pour les mesures, que celles-ci ont été exécutées par différents observateurs et à
l'aide d'appareils différents.
Si nous voulons obtenir l'erreur de distance escomptée m, de l'erreur des coordonnées m; , nous
avons, pour des erreurs accidentelles, l'équation:
ms-msyo2o. (2)
Pour les études supplémentaires, il a fallu combiner les valeurs des mesures particuliéres d'une
manière différente. Il y a deux façons de procéder:
1) En ne tenant compte que des restitutions qui fournissent les combinaisons nécessaires. Cette
solution est avantageuse car, dans ces combinaisons, on a chaque fois employé les mêmes appareils
et probablement les mêmes opérateurs. Mais de l’autre côté il faut s'accomoder du fait qu'on ne
dispose que d’un plus petit nombre de valeurs de comparaison.
2) En utilisant les valeurs moyennes de toutes les restitutions existantes.
Nous n’avons pas tranché la question de savoir laquelle des deux méthodes de calcul serait préférable.
En fait, le choix a été souvent limité à prendre en considération toutes les mesures disponibles.
8. Résumé
Dans la Table 1 nous avons reporté une partie des erreurs moyennes. En tête de la table, figurent
le nombre N des restitutions considérées, le rapport v5, de l'échelle modéle à l'échelle image, ainsi
que le rapport de base 95. Pour étre en état de comparer les erreurs moyennes de distances m;
avec les autres erreurs moyennes, nous avons transformé ces erreurs, à l’aide de l'équation (2).
en une erreur moyenne de coordonnées. Pour les restitutions aux stéréocomparateurs, les erreurs en
»u dans l'image« sont égales aux erreurs en »& dans le modéle« puisque v5 = 1. En particulier, nous
constatons que:
— Les erreurs de mise en place me et les erreurs absolues mg s’égalent a peu près.
— Les erreurs moyennes des courtes distances, dont les extrémités se trouvent dans le même modèle
(groupes 1 et 5) sont de la même grandeur. Les différences des altitudes des extrémités sont
négligeables. Cette erreur de distances, transformée en une erreur de coordonnées, correspond à
peu près à l’erreur relative m4 (dispersion moyenne des coordonnées dans des mises en place
répétées).