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Le Général Brown, chef de la délégation britannique, a également déclaré
que son pays et sa Société seraient très heureux d’être tenus en réserve et qu’il
était tout à fait certain qu’avec un préavis de six mois, ils seraient très heureux
de prendre les choses en mains, en cas d’événements malencontreux d’ici 1956,
Les status internationaux prévoient que la Société Nationale invitante
désigne le nouveau président.
Je donne la parole au Professeur Hallert.
M. Hallert: J’ai l’honneur d’adresser la présente à la Société Internationale
de Photogrammétrie, Washington, D.C.
„Messieurs,
Comme Président de la Société Internationale de Photogrammétrie pen
dant la période 1952—1956, la délégation suédoise désigne, par le présent docu
ment, M. Patrick Mogensen. M. Mogensen a été Président de la Société suédoise
de Photogrammétrie en Suède. Puisque M. Mogensen n’a pas pu assister à ce
Congrès, il ne paraît pas convenable de nommer aujourd’hui le Secrétaire et le
Trésorier. Nous demandons donc que ces élections aient lieu après qu’il aura
été possible à M. Mogensen de faire ses suggestions.
signé: L. Ekelund
signé: L. Lindskog
signé: L. Ahstrand
signé: R. Thoren
Sincèrement vôtres,
signé: P. O. Fagerholm
signé: S. G. Moller
signé: B. Hallert
signé: P. Tham.”
Le président Reading: Merci, Professeur Hallert. En raison des difficultés
diverses de communication et de transport qui existent dans le monde d’au
jourd’hui, le Comité des délégués a été d’accord pour retarder la désignation
du Secrétairé Général et du Trésorier. Je suis sûr que nous approuvons tous
et que nous applaudissons la désignation faite par le Professeur Hallert de
M. Mogensen du Suède comme notre futur Président.
Le Président Reading: Je crois que vous reconnaissez tous que l’une des
principales difficultés dans un Congrès International de ce genre est la diffi
culté de langage, dans les échanges de communications. En raison de la grande
prépondérance des Américains à ce Congrès et par conséquent des gens de
langue anglaise, nous n’avons pas pu fournir des écouteurs à tous comme on
le fait aux Nations Unies. Mais grâce au travail extraordinaire et à la grande
intelligence de nos interprètes, je pense que le résultat a été bien plus profitable
que ne l’aurait été l’essai de fournir des traductions après que chaque orateur
aurait terminé son exposé.
La traduction technique requiert les plus hautes capacités que puissent
posséder des interprètes. Je le sais parce que nous avions demandé des volon
taires qui ont été tout simplement épouvantés devant les difficultés de traduc
tion des débats techniques d’un Congrès tel que celui-ci.
Jusqu’à un certain point, nous avons pu apporter une aide en donnant à
lire aux interprètes les communications et à préparer à l’avance les traductions.
Je sais personnellement que M. Gruner et sa famille, que M. Ortiz et quatre ou
cinq de nos amis d’Amérique latine ont été volontaires pour l’allemand et
l’espagnol. Ils ont eu beaucoup de travail préliminaire à faire même quand ils
ont disposé à l’avance d’exemplaires des communications. Nous leur sommes
profondément reconnaissants de leur splendide travail et je suis certain d’expri-