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problem known to me. If I have succeeded in arousing the interest of a wider
circle of original thinkers in an important problem, then this little paper will
have accomplished its mission.
Thank you.
LE PROBLEME DE LA VERTICALE EN PHOTOGRAPHIE AERIENNE
par le Dr. Ulrich K. Heidelauf.
Le problème de la détermination de l’orientement externe des photogra
phies aériennes se pose depuis les tout premiers débuts des levés photoaériens.
La partie essentielle de ce problème est l’enregistrement du point-nadir, ou des
inclinaisons longitudinale et transversale, ou la réalisation de la verticalité. Nous
ne prendrons pas ici en considération la stabilisation en azumut et en altitude;
nous nous limiterons au problème de la verticalité.
Il ya, du point de vue fondamental, deux façons de résoudre le problème.
L’un consiste à enregistrer les inclinaisons existant au moment de l’exposition;
l’autre est d’empêcher ces inclinaisons de se produire en employant une servo
commande. Théoriquement, les deux procédés sont équivalents, puisqu’ils four
nissent tous deux les mêmes éléments d’orientement externe. L’auteur préfère
empêcher les inclinaisons de se produire, plutôt que de tolérer et d’enregistrer
ces erreurs d’inclinaison, qui sont ensuite à éliminer par une opération spéciale.
La servo-commande est nécessaire dans les conditions de la photographie
militaire pous des raisons autres, et on peut par conséquent aussi bien s’en servir
pour assurer la verticalité continue. Cette commande peut maintenir le parallél
isme entre la direction de référence du gyro et l’axe de la chambre avec un
écart de moins de I’ d’arc, dans les conditions du vol photographique.
Il est bien évident que les deux solutions du problème consistent à s’assurer
pendant le vol une connaissance sure de la vraie direction de la verticale. Mais
c’est justement sur ce point que, jusqu’ici, les deux méthodes ont échoué.
Beaucoup de photogrammètres se sont résignés à admettre, comme un
fait bien établi, qu’on ne peut obtenir en vol la verticale exacte. A la suite de
quoi nous sommes gratifiés de toutes sortes de formules et de centaines de
pages de texte, exposant les propriétés splendidement simples d’une perspective
centrale à axe exactement vertical.
Nenonen et Santoni ont réussi chacun dans leur pays, mais aucune de leurs
méthodes n’a été admise d’une façon universelle comme une solution du pro
blème. Le procédé Trimetrogon a été admis par l’Armée de l’Air des U.S., mais
la photographie de l’horizon n’est pas assez sure et précise pour qu’on puisse
appuyer sur elle un procédé de restitution.
La solution la plus poussée de ce problème est celle de l’horizon artificiel
représenté par une plate-forme commandée pendulairement par un gyroscope
unique ou plusieurs gyroscopes. Bien qu’elle soit largement utilisée, cette appli
cation ne présente qu’une précision limitée. Dans presque 40% des cas, les incli
naisons par rapport à la verticale exacte dépassent le demi-degré. C’est là le
résultat obtenu avec un gyroscope qui, au laboratoire, maintient sa direction
de référence à moins d’une minute d’arc de la verticale exacte.
Des essais ont eu lieu pour déterminer les causes des différences constatées