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Quelques-unes de ces omissions seront probablement acceptées des photo-
grammètres américains s’ils reconnaissent que la détermination de la distance
focale équivalente et du point principal “américain” ne présentent pas nécessai
rement une importance et un intérêt techniques universels.
Quelques omissions peuvent être probablement aisément réparées en per
mettant l’emploi d’une expression ou de son équivalent (ce qui est par exemple
le cas du rendu des contrastes).
Quelques omissions, cependant, demanderont une discussion plus pro
fonde. Il en sera ainsi de la limitation du terme “distorsion” à son acception
théorique, qui devra faire l’objet d’une discussion critique, car celle est con
traire à la règle généralement pratiquée en Amérique et en Europe. Si l’on
devait retenir cette définition plutôt artificielle, il faudrait alors trouver un
nouveau terme par exemple pour désigner l’aberration de sphéricité mesurée,
parce que les imperfections de la réalisation de l’optique peuvent détruire la
symétrie de révolution de cette aberration autour de l’axe optique.
La terminologie constitue fréquemment un écueil sérieux sur la route de
la normalisation. Espérons que les problèmes de terminologie seront aisément
résolus par la Commission I et que son projet sera jugé avec l’esprit de conci
liation et de bonne volonté internationale qui est la condition fondamentale du
succès de notre entreprise.
M. F. L. Corten:
Monsieur le Président, Mesdames et messieurs. Au congrès International de
Photogrammétrie en 1948, le Captain Reading a montré le besoin urgent que
l’on avait d’une norme internationale d’étalonnage et de mesure des perfor
mances des chambres de prise de vues métriques. Le résultat de cette initiative
et du travail effectué par beaucoup de ceux qui sont ici présents est placé main
tenant devant nous.
Je limiterai mes remarques sur ce projet à quelques points.
Je suis d’accord, dans les circonstances présentes, sur la Section I, traitant
de la mesure du pouvoir résolvant et des qualités photographiques.
La Section 2 traite de l’étalonnage qu’il est préférable d’exécuter photo
graphiquement, bien qu’un goniomètre visuel soit également acceptable. La
philosophie servant de base à la méthode photographique est très saine et l’on
est généralement d’accord sur le fait qu’en principe, la méthode photographi
que doit être préférée. Un point reste à fixer dans le proche avenir: à quelle
précision peut-on atteindre, en d’autres termes: quelle est la portée statistique et
dans le temps de la méthode photographique, si l’on procède à un plus grand
nombre d’étalonnages identiques? Par suite des progrès récents de l’optique et
de la mécanique de précision, à la fois en ce qui concerne les chambres de prise
de vues et les appareils de restitution, il nous faut pouvoir compter sur une
précision de ± 1 micron, soit moins d’un dix millième de pouce. C’est une exi
gence très sévère, mais il est évident que l’on doit imposer a l’etalonnage des
tolérances au moins aussi exigeantes que celles que l’on impose à la construction
des chambres de prise de vues métriques. C’est un fait que l’article 2.14.10
requiert l’indication de la précision laquelle sont fournies toutes les caractéris
tiques, mais que l’on n’a pas encore étudié systématiquement les possibilités de
la méthode photographique à cet égard. Ce serait rendre un service signale que
de mener à bien une telle étude, qui constituerait le couronnement des recher-