Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Premier fascicule)

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faibles contrastes? J’aimerais que le Dr. Gardner donnât quelque commentaire 
sur cette question. 
Le Dr. Gardner n’était pas présent. 
F. L. Corten, Pays-Bas: M. Le Président, j’ai une question à poser au sujet 
des déterminations expérimentales de M. Cruset sur les longueurs de filés accep 
tables. Nous savons qu’il y a des différences d’opinion considérables entre Amé 
ricains, Anglais et Français au sujet des longueurs de filés admissibles. La lon 
gueur maximum acceptable est très importante puisqu’elle influe sur la vitesse 
maximum acceptable et par suite, sur le choix de l’avion le plus économique. 
En Fiollande, nous admettons une tolérance de 0,02 mm. En conséquence nous 
recherchons un avion plutôt lent. Je pense que l’on s’accorde généralement sur 
la même valeur aux Etats-Unis. De l’autre côté, pour autant que je me souvien 
ne des publications de chercheurs britanniques et de M. Cruset, il ressort l’opi 
nion que la longueur acceptable des filés est, disons, 0,04 mm. Ceci signifie qu’ 
avec la même chambre, la même brillance du sol et la même émulsion, il est 
possible d’utiliser des avions volant deux fois rapidement. C’est le cas, par 
exemple, au Canada et pour les levés photographiques français en Afrique. 
Pourrait-on faire quelques commentaires supplémentaires sur ce point impor 
tant? 
M. Cruset, France: C’est une question que j’aimerais discuter avec vous 
dans le détail en disposant de plus de temps. Dans notre cas, à l’I.G.N., nous 
travaillons à des échelles relativement petites. Les photographies sont prises 
pour la carte régulière de France à l’échelle du 1/30.000 environ, et, pour les 
territoires d’outre-mer, du 1/40.000 en Afrique du Nord, à une échelle de 
l’ordre du 1/50.000 au 1/60.000 dans les autres territoires de l’Union française. 
A ces échelles, nous ne nous soucions pas des filés. Aux échelles qui seraient 
nécessaires à d’autres problèmes, tels que les lévés cadastraux, il conviendrait de 
faire une étude particulière. 
Dr. Howlett: Je profite peut-être abusivement de ma position en deman 
dant à M. Corten quelles sont les données expérimentales qui permettent de 
dire que les relations originales établies par des expérimentateurs anglais entre 
le pouvoir résolvant et la longueur des filés ne sont pas correctes. A partir de 
leurs données n’importe qui peut déterminer quelle perte de résolution sera 
entraînée par un déplacement donné de l’image optique pendant la pose et par 
conséquent choisir la durée d’exposition convenant le mieux à son problème. 
Mr. Corten: Je ne connais aucun cas qui laisse supposer que les résultats 
obtenus en Angleterre sont incorrects, mais j’ai remarqué que les Américains 
attaquaient généralement cette question dans un esprit tout différent de celui 
des Anglais. La pratique européenne consiste généralement à éviter l’emploi 
d’avions trop rapides. Le point de vue des Américains semble être que le filé 
soit aussi petit que possible. Ils choisissent donc soit un temps de pose très 
court, comme c’est le cas avec l’obturateur Wilcox, soit le déplacement du film 
comme, par exemple, avec la chambre à fente Sonne, bien que le recours à un 
défilement du film ne puisse être accepté en photogrammétrie. 
En liaison avec ces points de vue divergents sur la longueur acceptable
	        
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