(263)
20
des filés, il peut vous intéresser d’apprendre que les résultats expérimentaux
obtenus par les Anglais et leur point de vue sont exposés dans le nouveau livre
de Brock („Aspects physiques de la photographie aérienne”) qui est sorti des
presses il y a quelque deux mois.
M. Cruset: Naturellement la meilleure solution au problème posé par les
filés consiste à disposer d’émulsions plus rapides. Il y a maintenant en Angleterre
et en Belgique des émulsions expérimentales qui, sans être beaucoup moins
fines, sont deux ou trois fois plus rapides que la Super XX.
Session des Résolutions, Samedi 13 septembre 1952, II heures à midi.
Dr. Howlett: Avant d’en venir aux résolutions, je voudrais faire plusieurs
commentaires au sujet du Rapport de la Commission I qui, imprimé, a été
distribué il y a quelques jours.
Depuis sa distribution, nous avons reçu quelques plaintes légèrement
chagrines concernant la justesse et la fidélité de quelques uns des renseignements
contenus dans les rapports nationaux provenant des divers pays. Je désire qu’il
soit bien établi que la responsabilité de l’absence d’omissions dans les informa
tions nationales et de leur exactitude incombe au seul rapporteur national du
pays considéré. Le Président et le Secrétaire de la Commission ne peuvent
accepter aucune responsabilité à cet égard. Leur rôle a été de réunir les renseign
ements provenant des divers rapporteurs et de les éditer sous une forme qu’ils
espèrent raisonnable et logique. Nous avons quelque peu comprimé là où nous
avons pensé qu’il convenait de se reporter aux publications originales et nous
avons pratiqué quelques additions quand nous connaissions très bien quelque
point qu’avait omis le rapporteur national mais que nous considérions comme
important. En effectuant de telles additions cependant, nous ne manifestions
pas l’intention de corriger chaque omission. En fait, une telle tentative de notre
part eût été impossible.
J’ai aussi à faire quelques remarques au sujet de la préparation du projet
de norme auquel se rapportera notre première résolution. Il faut insister sur
le fait que le Président et le Secrétaire de toute Commission abandonnent
complètement au rapporteur national de chaque pays le soin de traiter les
questions concernant cette Commission, à l’intérieur de ce pays. Tous les rap
porteurs nationaux ont reçu les circulaires relatives au projet de norme à partir
du 17 janvier 1952, sans qu’il nous soit possible de dire si dans chaque pays
toutes les personnalités qui devaient être consultées ont été, en fait, consultées.
Nous ne pouvions que demander aux rapporteurs nationaux d’être tout a fait
sûrs d’avoir fait le nécessaire. Ce fut très affligeant de constater, apres la
première session de la Commission à Washington, qu’il n’en avait pas ete
effectivement ainsi dans tous les cas. Il est inopportun, en séance publique, de
s’étendre sur les fautes, mais je dois préciser, pour être équitable envers le
Secrétaire et moi-même, que, quiconque, dans quelque contrée que ce soit, n’a
pas été consulté sur la préparation du projet de norme au cours de la période
allant de janvier 1952 à la date du Congrès, doit s’en prendre à son rapporteur
national et non au Président ou au Secrétaire de la Commission. A ce propos,
je me dois d’exprimer ma très profonde gratitude à ceux qui, durant les huit ou