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CONTRIBUTION A LA NAVIGATION DE MISSIONS PHOTOGRAPHI 
QUES AERIENNES COUVRANT LARGES ZONES 
par 
Walter A. Brucklacher. 
Heidenheim. 
Allemagne. 
RESUME. 
Des possibilités de mener à bien avec une facilité relative la navigation 
précise réclamée par les missions de photographie aérienne systématiques sont 
offertes par les procédés radar. Pour des raisons d’économie, de tels procédés 
de navigation sont limités aux régions où existent déjà, pour d’autres besoins, 
les installations nécessaires. Dans les régions dépourvues de ces possibilités, on 
doit avoir recours à un système de navigation précise autre que celui qui utilise 
les procédés radar. Cet article discute d’une telle méthode, utilisée aujourd’hui 
avec une grande probabilité de succès. L’accent est mis sur les missions photo 
graphiques aériennes couvrant des zones étendues comprenant des altitudes 
élevées, la photographie à petite échelle et les chambres de prise de vues à 
objectif grand-angulaire; cependant, la méthode est encore utilisable lorsque 
les basses altitudes et la photographie à grande échelle sur les zones moins 
éténdues permettent de voler sur des itinéraires balisés. 
L’essentiel des problèmes à résoudre est d’abord souligné; on discute ensuite 
les instruments de navigation à utiliser et enfin on donne les résultats d’un 
exemple de mission photographique aérienne. 
La méthode décrite demande des instruments de grande précision, soi 
gneusement étalonnés, du personnel capable et la connaissance des conditions 
locales moyennes. Des facteurs tels que l’altitude, la vitesse, le vent, la direction 
et la longueur des bandes rectilignes, les virages, l’espacement des lignes de vol, 
la déclinaison magnétique doivent être tous pris en considération pour l’organi 
sation de la mission et la réunion des renseignements nécessaires au vol, de 
manière que la méthode soit facile à comprendre et à appliquer. Le succès de 
l’opération totale, depuis la préparation de la mission jusqu’à son résultat final, 
dépend de l’extrême attention apportée à chaque détail. L’application de cette 
méthode à l’exemple décrit (90 bandes) a donné les écarts ci-après par rapport 
à la position théorique: 
La direction géographique Est-Ouest a été respectée à 1/4 degré près. 
Précison d’espacement des lignes de vol avec des virages commandés par les 
instruments: 120 mètres. 
Précision du respect de l’espacement des lignes de vol tout au long de 
bandes de 140 à 320 km : 400 mètres. 
Contrôle de l’altitude de missions exécutées à des dates différentes (grâce 
à l’emploi du Fu G 103, le contrôle géodésique étant exécuté au moyen de 
mesures comparatives au sol) : 15 mètres. 
Les résultats obtenus sur environ 3600 photographies sont les suivants: 
— Précision du recouvrement stéréoscopique (60%) : 2,3%.