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gaine cylindrique (7) qui le guide. Elle est fortement solidaire du massif de
maçonnerie, jusqu’à sa partie inférieure. La poutrelle horizontale peut tourner
autour de l’axe vertical, sa rotation étant mesurée au moyen d’un cercle gradué
(9). Le plateau rectifié (11) supportant le théodolite glisse sur les chemins
rectifiés aménagés à la partie supérieure de la poutrelle. On vérifie la précision
de construction de l’appareillage pour qu’il assure la conservation du réglage
du théodolite lorsqu’il se déplace sur le chemin de glissement de la poutrelle
ou lorsque cette dernière tourne autour de son axe vertical.
En tous cas, la lecture du niveau des sites et l’examen au travers d’une
petite lunette (12) mettent en évidence tout déréglage occasionnel.
Le théodolite est un TG 1, construit par l’Officine Galiléo et ayant une
précision de 1 seconde centésimale; f = 228 mm; son niveau des sites est visible
dans le champ de l’oculaire. En raison de la nécessité de pointer verticalement
vers le haut, l’oculaire normal est remplacé par un oculaire coudé.
En enlevant l’oculaire et en introduisant dans la lunette une petite lampe
avec un filtre et un condenseur pour éclairer le réticule, en mettant ensuite
l’objectif au point sur l’infini, on transforme en collimateur la lunette du
théodolite. Les rayons émergents étant parallèles, la direction de la ligne de
visée ainsi définie est indépendante de la partie utilisée de l’objectif de la cham
bre. Cette direction se confond avec celle de l’axe de la chambre quand la
lunette est pointée vers le zénith. Cette ligne de visée peut être dirigée vers
toute autre direction du champ de l’objectif selon l’inclinaison donnée à la
lunette. A chacune de ces directions correspond une image dans le plan focal
de la chambre prise de vues.
Quand on fait tourner en site la lunette, son objectif se déplace : il s’ensuit
une translation du faisceau émergent par rapport à la pupille d’entrée de
l’objectif de la chambre de prise de vues. Pour recentrer la ligne de visée, on
fait glisser le théodolite sur ses chemins de guidage horizontaux et ces chemins
eux-mêmes peuvent être emenés par rotation dans celui des plans diamétraux
du champ de l’objectif que l’on désire examiner. La petite lunette (12), munie
d’un oculaire coudé, est fixée à une extrémité de la poutrelle : elle sert à
vérifier, par autocollimation et par l’intermédiaire d’un petit miroir (15) lié
rigidement au théodolite si ce dernier , lors de ses mouvements, a subi quelque
déplacement en azimut. Ce contrôle est nécessaire quand on doit mesurer la
distorsion tangentielle.
La partie supérieure du bâti (2) supporte, au moyen de trois vis calantes
(16), un cadre solide auquel est fixée une plaque interchangeable qui reçoit la
chambre de prise de vues, grâce à une ouverture centrale de forme convenable.
A chaque type de chambre correspond une plaque spéciale.
D’autres mesures sont prises en ce qui concerne l’émulsion, le filtre, les
ouvertures, etc. . . ., afin de réaliser étroitement les conditions que la chambre
rencontrera dans la pratique.
Méthode de contrôle.
Lorsqu’on fabrique une nouvelle chambre de prise de vues, la détermina
tion du “point principal compensé” ou point de symétrie, par rapport auquel
la distorsion radiale est à peu près symétrique, présente le plus haut intérêt.
Cette détermination entraîne l’emplacement à donner aux repères de plaque.