42
Un second opérateur surveille la plage gauche de la fenêtre et note au
signal « top » l’instant de son éclair, correspondant au moment de fermeture
des contacts du relais.
Le relais mesuré a une résistance de 9.000 ù>; le retard est contrôlé en
fonction de différentes intensités circulant dans son enroulement (fig. 7).
A 1’ examen de ce graphique, il apparaît que si l’on prend la précaution
de faire fonctionner les relais avec une intensité assez grande, par exemple
25 milliampères, les variations de cette intensité de 5 milliampères en plus
et en moins de cette valeur n’entraînent au total qu’une variation de temps
de réponse de 1 milliseconde. Ce procédé de mesures permet en outre de
retoucher les lames de rappel des relais de façon à obtenir par exemple que
deux de ces appareils aient des retards identiques pour une intensité déter
minée.
MESURE DU RETARD DES CHAMBRES
Cette mesure porte sur le temps qui s’écoule entre le moment où le
circuit 24 volts de l’avion se referme sur l’électro-aimant de commande de
l’obturateur et le moment où celui-ci commence son ouverture (fig. 8). Les
mesures s’effectuent à l’œil avec deux opérateurs par le même procédé que
celui qui vient d’être décrit pour la mesure du retard des relais de sortie des
récepteurs. L’envoi de tops de déclenchement de la chambre s’effectue
toujours au manipulateur, la lecture du début d’ouverture de l'obturateur
s’effectuant par une cellule photoélectrique excitée par une petite lampe
d’éclairage à courant continu disposée à l’intérieur de la chambre et que
l’obturateur démasque pendant son temps d’ouverture.
Fig. 8.
Mesure du retard des chambres de prise de vues.
Il est évident que cette dernière mesure n’indique que l’instant précis
du début de passage de lumière; ce n’est pas un inconvénient puisque les
laboratoires de 1 I.G.N. disposent d un appareillage électronique permettant la
mesure de la durée d’ouverture des obturateurs et l’enregistrement de leur