Dans un local voisin, l’appareil émetteur (figure 9, avion A) est installé
sans antenne, et peut être manœuvré soit au manipulateur, soit au chrono-
déclencheur à cadence assez lente. Il suffit alors à deux opérateurs sur
veillant la fenêtre du chronographe de précision de noter les instants des
éclairs de la plage chronométrique correspondant à chaque chambre.
Fig. 9.
Dispositif de contrôle global.
Ce procédé a permis de mesurer avec précision les différences de retard
dues à l'ensemble des appareillages. Au cours d’un premier essai effectué
sans précautions spéciales, l’écart global de simultanéité a été voisin de
4 millisecondes, avec des variations extrêmes de l’ordre de 10%.
APPLICATIONS A LA PHOTOGRAMMÉTRIE AÉRIENNE
L appareillage que nous venons de décrire en détail a été conçu à lori-
gine pour permettre la restitution de la houle dans les grands ports. La prise
de d eux vues rigoureusement simultanées au moyen de deux chambres
aux constantes optico-géométriques rigoureusement identiques permet en
effet la formation de l’image plastique et sa restitution, même si la sur
face photographiée est mouvante, telle que la surface de la mer ou celle
de hautes cultures ondulant sous l’action du vent. La connaissance que
Ion a de l’intensité du phénomène de la houle et de sa périodicité a
conduit à rechercher dans la simultanéité des vues une précision de
1 ordre de 1/150 seconde pour obtenir une représentation de la houle
aussi précise que celle d’un terrain topographique ordinaire. Cette valeur
est basée sur les caractéristiques de très fortes houles : vitesse maximum
verticale du déplacement du point de la surface de la mer de coor
données planimétriques constantes : 2 mètres-seconde, vitesse maximum
de translation d’un point d’une crête : 1 5 mètres-seconde. Le calcul montre
que le déplacement vertical de la surface de la mer est pratiquement
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