4") les résultats moyens relatifs à la zone limite de séparation dépen
dent du type de mire. On trouve, pour cette zone, un déplacement théorique
de l’image pendant la pose, c’est-à-dire un filé théorique, légèrement inférieur
à la période de ces mires (0 mm.,2) soit :
0 mm., 1 94 pour la mire à traits parallèles,
0 mm., 1 7 7 pour la mire formée de carrés,
0 mm., 1 72 pour celle formée de cercles.
On retrouve là le fait que pour une raison physiologique qui n est sans
doute pas sans rapport avec la précision des pointés par alignement (verniers,
télémètres à coïncidence, etc...), la séparation est meilleure pour les mires
à traits que pour les mires interrompues (carrés et cercles).
5") la séparation limite est indépendante du fait que la mire soit
sombre sur un fond clair ou claire sur fond sombre.
Le déplacement de l’image pendant la pose correspondant à la zone
limite de bonne séparation est :
0 mm., 1 82 pour le fond clair
0 mm., 1 79 pour le fond sombre
6") la limite est d’autant plus reculée que les contrastes sont plus grands.
Mire A (contraste 0,96) Déplacement limite (moyenne
des diverses formes de mires) : 0 mm., 192
Mire B (contraste 0,5 5) — » 0 mm., 183
Mire C (contraste 0,28) — » 0 mm., 1 68
7") les résultats relatifs à différentes ouvertures du diaphragme sont
moins nets.
Le déplacement théorique de l’image correspondant à la limite de sépa
ration de l’image est le suivant :
pour le temps de pose
pour le temps de pose
théorique 1/125
théorique 1/50
à l’ouverture F/' 6,8
0 mm., 1 76
0 mm., 1 82
F/10
0 mm., 1 84
0 mm., 185
F/14
0 mm., 1 78
0 mm., 1 75
Il semble qu’il y ait une ouverture optimum (F/10), sans que la raison
en apparaisse nettement. D’ailleurs les différences constatées sont bien
proches des erreurs expérimentales. Peut-être faut-il trouver l’explication
dans le fait que dans la photographie statique, F/10 est déjà une ouverture
optimum entre de plus grandes ouvertures (aberrations géométriques) et
de plus faibles (diffraction).