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Ces déterminations se font de la façon suivante (figure 3) :
On détermine par tâtonnement le point S situé à la partie inférieure de
la courbe, tel que la pente de la tangente en S à la courbe soit égale à 0,2 fois
la pente de la deuxième tangente SP menée de S à la courbe. On détermine
également le point Q situé à la partie supérieure de la courbe, où la pente de
la tangente à la courbe est la moitié de celle de SP.
On définit alors :
1°) la rapidité du papier,
C’est à un facteur constant près, l’inverse de la lumination corres
pondant au point S.
2°) le contraste,
C’est la pente de la droite SP.
3°) l’étendue utile (ou gradation utile),
C’est la différence des abscisses de S et de P.
4°) l’étendue totale (ou gradation totale),
C’est la différence des abscisses de S et de Q.
On remarquera que dans d’autres normes relatives à la sensitomélrie
des papiers photographiques, il est question de définir le point S, comme
celui où la pente de la tangente vaut 0, 1 fois (et non 0,2) celle de la deuxième
tangente à la courbe. En procédant ainsi, on est obligé de mener à une
courbe définie par points et de façon expérimentale une tangente dans une
région où l’ordonnée de la courbe varie très peu, de sorte que la position
du point S est mal définie, surtout dans le cas des papiers doux. Cela permet
peut-être à certains fabricants ayant quelque complaisance pour leurs pro
duits, de solliciter quelque peu les résultats expérimentaux pour annoncer de
hautes rapidités. En adoptant 0,2 pour le rapport des pentes de la tangente
en S et de la droite SP, les déterminations de tangentes sont plus faciles et
se font avec suffisamment de précision dans tous les cas, que les papiers
soient très doux ou très durs.
MÉTHODE DE CONTROLE DITE DU « TERRAIN EXPÉRIMENTAL »
Cette méthode consiste à utiliser comme tests un jeu de négatifs de
différents contrastes représentant le même sujet. La gradation d’un papier se
définit alors par le numéro du négatif qui est correctement rendu, sa rapidité
se définit par la lumination qui a été nécessaire pour obtenir un positif correct
à partir du négatif correspondant à la gradation du papier.
Cette méthode laisse place à un certain degré d’interprétation de la part
du photographe. En outre, elle exige la confection de plusieurs jeux de tests
aussi semblables que possible afin de les distribuer aux utilisateurs (fabricants,