Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Premier fascicule)

De plus on croyait devoir limiter à 100^ environ l’angle de champ des objectifs grand- 
angulaires avec faible distorsion, destinés aux prises aériennes ; à cet effet on invoquait 
l’éclairage dans les angles du format qui serait sans cela insuffisant. 
En troisième lieu l’hypothèse de la «chute naturelle de lumière» en fonction de la puis 
sance quatrième du cosinus, conduisit à de fausses conclusions lors du développement 
d’objectifs grand-angulaires avec plus de 100s d’angle de champ; on croyait obtenir 
un éclairage meilleur seulement au moyen d’objectifs ayant une forte distorsion néga 
tive. De tels objectifs n’ont que peu d’importance et leur rôle est restreint dans la 
pratique cartographique; de plus on aboutit à une impasse en poussant l’évolution sur 
cette base car les considérations ci-dessus reposent sur des hypothèses erronées. 
Il ne faut pas se laisser guider dans la question de la chute d’éclairage par la littérature 
théorique; on choisira par exemple la voie expérimentale pour établir la réalité des lois 
qui régissent ce problème et l’on reconnaîtra bientôt que les conceptions usuelles sur la 
«chute naturelle de lumière» ne suffisent pas. 
E. Wandersleb 3 a du reste exprimé récemment certains doutes justifiés quant à la loi 
du cosinus, sans toutefois éclaircir le problème complètement. 
Il admet tout d’abord comme valable l’expression cos 4 a pour des objectifs exempts de 
distorsion et en se basant sur des considérations de pure géométrie; il remarque cepen 
dant que de nombreux objectifs, même dans les cas de petits diaphragmes exempts de 
vignettisation, laissent passer un peu plus de lumière sous des angles d’incidence petits 
que dans la direction axiale, tandis qu’il y a chute de lumière lors de grands angles 
d’incidence. Il tient compte de ces écarts, en vérité très petits, dans les exemples 
traités; à cet effet il introduit un terme correcteur supplémentaire qui, suivant le 
genre d’objectif et dans certaines circonstances, peut prendre des valeurs un peu 
supérieures à 1. Il appelle ce terme correcteur «facteur de vignettisation». 
Avec cette solution de fortune Wandersleb tient compte, il est vrai, de certaines ano 
malies observées ; mais il les amalgame avec la vignettisation et l’explication reste in 
complète. Une partie des phénomènes implicitement compris dans le terme correcteur 
n’a en réalité rien à faire avec la notion de vignettisation; il s’agit seulement d’une 
fonction du groupement des lentilles car un vrai facteur de vignettisation doit toujours 
être inférieur ou, à la limite, égal à 1. En outre l’auteur n’a pas encore montré dans son 
exposé que, lors de la construction d’un objectif, on peut, en connaissance de cause, 
prendre des mesures pour s’affranchir dans tout le champ-image du cosinus à la qua 
trième puissance au sens favorable du terme, cela sans qu’il faille introduire des dis 
torsions négatives 4 . 
Il est vraiment étonnant que l’optique théorique, abstraction faite de quelques courtes 
remarques dans la littérature russe 5 , n’ait encore jusqu’ici fourni aucun renseignement 
satisfaisant sur la chute de lumière et sur les possibilités concrètes de sa diminution; 
3 E. Wandersleb, Tücken der Cosinuspotenzen und der Austrittspupille in der Lichtverteilung 
über das Bildfeld des photographischen Objektivs. Z.f. wissenschaftliche Photographie, 
Bd. 46, Leipzig 1951. 
4 A cet égard il est recommandé de lire l’article de W. Uhl. Die natürliche Vignettierung von 
Photo objektiven bei beliebiger Blendenlage, Optik 1951. 
5 G. Slussareff. L’éclairement de l’image formée par les objectifs photographiques grand- 
angulaires. Journ. Phys. USSR, 1941. 
A. I. Shershenj, Aerofotosjemka, Moskau 1949.
	        
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