Fig. 9 Coup d'œil dans t un objectif grand-angulaire ancien. Le plan du diaphragme paraît se
dérober pour^celui qui examine. Il y a moins de lumière qui traverse que dans le cas d'un
avant-diaphragme
Fig. 10 Le même coup d'œil biais dans un «Aviogon» de même distance focale. Le plan du dia
phragme paraît se tourner contre celui qui contemple. Il y a davantage de lumière qui
traverse que lorsqu'il y a un avant-diaphragme
On sait que la pupille d’incidence est une image virtuelle amplifiée ou réduite du dia
phragme Iris ; tout dépend de la force réfractante du groupe de lentilles placé en avant
de ce diaphragme, côté objet. On constate que le rapport d’amplification, dans la
section méridienne, entre le diaphragme Iris et la pupille d’incidence, peut être
soumis à de fortes variations en fonction de l’inclinaison du faisceau de rayons. Si
l’on veut réaliser une faible chute d’éclairage il faut s’efforcer de faire apparaître la
pupille d’incidence aussi grande que possible lorsque l’observation a lieu suivant une
forte inclinaison par rapport à l’axe optique, c’est-à-dire vis-à-vis de l’observation
effectuée suivant l’axe optique (Fig. 9 et 10). C’est en fait possible moyennant qu’on
donne aux lentilles une forme appropriée; c’est Steinheil qui en 1901, pour la première
fois, utilisa une telle forme pour l’objectif comme l’indique la Fig. 1. Cet objectif
contient une lentille divergente frontale fortement incurvée en forme de ménisque;
cette lentille permet de réaliser l’effet désiré.
La preuve de la chute d’éclairage plus favorable obtenue avec les objectifs à faible
distorsion et à diaphragme interne, d’après Steinheil, Roussinov et Bertele est faite;
cela devrait suffire pour mettre fin, en photogrammétrie, à 1 hypothèse erronée de la
«chute naturelle d’éclairage d’après la puissance quatrième du cosinus» et pour laire
naître des conceptions correctes dans ce domaine.