Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Premier fascicule)

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I. — STÉRÉOPHOTOGRAMMÉTRIE TERRESTRE 
La tendance constatée déjà lors du dernier Congrès en 1948 se 
confirme : la stéréophotogrammétrie terrestre, sauf cas spéciaux, a cessé 
d’être une méthode topographique industrielle pour devenir une méthode 
topométrique, appliquée en particulier pour des levés au 1 /1.000 par exemple 
de vallées encaissées en vue de l’implantation de barrages. 
Néanmoins, la méthode terrestre est encore utilisée en Italie à l’Istituto 
Geografico Militare pour la restitution au 1 /20.000 des régions montagneuses: 
(cartes au 1/25.000) et à l’Ente Italiano Rilievi Aerofotogrammetrici (plans 
à grande échelle pour les barrages) plan général de 1 /2.000 à 1 /5.000 — 
plan d’implantation de 1 /200 à 1 /500). 
Le premier organisme emploie des photothéodolites Santoni à chambre 
inclinable ou Zeiss à axe optique horizontal. L’E.I.R.A. utilise un photothéo 
dolite Nistri modèle 1 95 1 à axe inclinable. 
Les longueurs de base correspondent dans les deux cas à une valeur 
comprise entre 1/5 et 1 /20 de la distance moyenne du paysage. 
La restitution se fait à l’I.G.M. au moyen des stéréocartographes uni 
versels Santoni III et IV; il en est de même à l’E.I.R.A., où l’on utilise les 
mêmes appareils munis d’un correcteur de distorsion qui élimine l’influence 
de la distorsion de la prise de vues. 
11 ne s agit plus en réalité de stéréophotogrammétrie terrestre au sens 
strict (axes horizontaux), mais d’une application à la photogrammétrie 
terrestre du cas général de clichés pris dans des conditions quelconques, 
mais connues. 
Les précisions annoncées sont en erreurs maximum : 0 mm.,2 pour la 
planimétrie, ± 1 m. en altimétrie pour la carte au 1 /25.000. Pour les travaux 
de l’E.I.R.A. l’erreur maximum altimétrique reste inférieure à 0 mm., 1 à 
l’échelle de la restitution : 0 m. 1 0 pour le 1 /1.000. 
Le Canada signale 1 emploi de la stéréophotogrammétrie terrestre pour 
déterminer un canevas complémentaire pour la restitution aérienne. On prend 
à chaque point géodésique des photographies couvrant le tour d’horizon 
entier. 
L’appareil employé a été construit par le National Research Council : 
f = 4 pouces (102 mm.) 3 pouces 3/4x4 pouces 1/4 (83 X 109 mm.). 
Les clichés sont pris sur émulsion infra-rouge et restitués ensuite par une 
méthode graphique analogue à celle de Deville avec quelques améliorations. 
La précision obtenue est de 1/100 pouce (0mm.,25) en planimétrie, 
en altimétrie 25 pieds (7m.,50) pour le 1/50.000, 100 pieds (30m.) 
pour le 1/250.000.
	        
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