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En France pour la carte au 1 /20.000, la moyenne est par couple .
2 points planimétriques,
8 points altimétriques.
Il est bien évident que, dans une couverture photographique présentant
les recouvrements moyens habituels, un point planimétrique ou un point
altimétrique convenablement placé peut servir pour deux couples d’une
même bande et pour deux bandes contiguës.
Méthodes utilisées.
Les méthodes utilisées pour la détermination du canevas au sol sont en
général des méthodes de triangulation : relèvement et intersection, plus
rarement cheminements avec mesures stadimétriques des côtés; détermination
simultanée des coordonnées planimétriques des altitudes. Celà est vrai
surtout pour les cartes aux échelles grandes et moyennes : de 1/1.000
à 1 /50.000. Pour les cartes à plus petite échelle, qui intéressent en général de
vastes territoires non encore cartographiés et très souvent sans triangulation,
on utilise des méthodes plus rapides, moins onéreuses, mais moins précises :
par exemple, canevas planimétrique par triangulation radiale appuyé sur un
réseau géodésique ou un réseau astronomique, canevas altimétrique résultant
de mesures différentielles au baromètre. C’est le cas en France pour la carte
au 1 /100.000 des territoires de l’Union Française, aux Pays-Bas pour la carte
planimétrique des pays tropicaux.
Il faut signaler également la méthode graphique utilisée par 1 I.G.M.
italien pour la détermination planimétrique des points d’appui de la restitution
au 1/25.000.
Il ne s’agit ici que des méthodes de détermination des points de canevas
par opérations de terrain; en ce qui concerne l’établissement du complément
de canevas par aérotriangulation, nous renvoyons au Rapport Général de la
Commission III.
Quant aux précisions recherchées dans la détermination des points de
canevas sur le terrain, nous n’y insisterons pas non plus; les procédés de
triangulation ou de cheminements employés sont au point depuis de longues
années, et I on dispose d instruments de mesures de précision suffisante
pour que les erreurs maximum à craindre dans cette détermination ne soient
qu'une fraction relativement faible des tolérances maximum acceptées tant
en planimétrie qu’en altimétrie sur la carte à lever. D après les chiffres
annoncés, dans tous les pays, les méthodes ont été adaptées suivant 1 échelle
de la carte à lever de façon telle que cette condition se trouve partout
réalisée; par contre, dans l’état actuel de la technique, les points de canevas
obtenus par aérotriangulation présentent des erreurs maximum qui sont de
l’ordre des tolérances admises et les dépassent même dans certains cas défa
vorables, surtout en ce qui concerne la détermination des altitudes.