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et vis de parallaxes. L’orthostéréomètre de Kern est un appareil déjà connu.
En partant comme pièce essentielle du stéréoscope à miroirs, ont été étudiés
en 1952 trois types d’un appareil appelé Simplex. Le modèle I est un simple
stéréoscope à miroirs, le modèle II comporte une barre de parallaxe et le
modèle III comprend un correcteur de l’inclinaison de l’image plastique.
Enfin est annoncé aussi un appareil à deux projecteurs, qui n’est plus un
appareil simplifié, mais un appareil de second ordre, utilisant le principe de
Porro-Koppe et exploitant les clichés originaux par double projection, et
non plus comme le multiplex des diapositives réduites. Le procédé d’obser
vation est l’observation stéréoscope ordinaire ou l’observation anaglyphique.
Le rapport canadien annonce l’emploi du Wehrnsted Mahan Plotteq
du Sketchmaster (chambre claire) et du Scelyscope.
Le rapport U.S.A. signale l’emploi de différents appareils de restitution
simplifiés : le Kelsh Plotter, le K.E.K. Plotter, le Ryker PL 3, le Reading
Plotter, ce dernier étant destiné à l’exploitation des clichés multiples pris
avec la chambre à neuf objectifs du Coast and Geodetic Survey, après
redressement des 8 clichés latéraux sur le plan du cliché central.
Le rapport italien cite le stéréographomètre Nistri (modèle 18x24
et modèle 1 3 X 18) ainsi que le stéréoscope à stéréomètre Nistri comme
ayant été utilisés pour des travaux au 1 /25.000 ou à échelles inférieures en
Afrique, ainsi que pour le levé de la Côte des Somalis par le Service Hydro
graphique.
Le Service Hydrographique Lrançais a exécuté des restitutions stéréos
copiques avec le K.E.K Plotter.
Lorsqu’on étudie objectivement la situation actuelle des appareils de
restitution, on ne peut qu’être frappé par le petit nombre des appareils
universels dont les modèles les plus anciens remontent à une vingtaine
d’années et pour lesquels les différents modèles ne se différencient que par
des modifications de détail (le stéréotopographe Poivilliers type D est une
des rares exceptions à cette règle) ; au contraire, les appareils simplifiés,
malgré leurs inconvénients, leur faible précision, leurs possibilités réduites
sont beaucoup plus nombreux et on en voit constamment apparaître de
nouveaux; évidemment, les solutions possibles sont en nombre limité, et ces
appareils appartiennent aussi à un petit nombre de familles, mais leur faible
prix de revient est sans doute à la base de cet engouement pour les appareils
simplifiés; c’est d’ailleurs le seul avantage qu’on puisse leur reconnaître.
g) Opérations complémentaires sur le terrain.
Aux U.S.A. suivant les cas, on recueille sur le terrain un certain nombre
de renseignements avant la restitution, et la carte est publiée sans aucun
nouveau travail de terrain, ou bien ce travail est fait après la restitution.