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Pour la carte d’Afrique du Nord au 1/50.000, l’image plastique est 
formée au 1 /40.000; les écarts résiduels sur les points de canevas sont donc : 
± 0 m.,80 en moyenne, ± 2 m. au maximum. 
Pour la carte au 1/100.000 des Territoires d’Outre-Mer, les erreurs 
résiduelles sur les points de canevas sont en moyenne de 5/100 mm. au 
maximum de 10/100 mm.; l’échelle de l’image plastique étant en général 
1/50.000, les écarts résiduels valent donc en moyenne : 2 m.,50, au ma 
ximum 5 m. 
Nous n’insisterons pas sur la précision planimétrique ; les erreurs 
moyennes pratiques sont dans tous les cas inférieures à 2/10 mm. à l’échelle 
du tracé, les erreurs maximum pouvant atteindre 3/10 ou 4/10 mm., si les 
erreurs propres des points de canevas peuvent être considérées comme 
négligeables. 
Les erreurs pratiques en altimétrie sont fournies, pour les deux premières 
cartes par les résultats du complètement exécuté sur le terrain après la 
restitution. Les courbes de niveau présentent une erreur moyenne de 0 m., 80 
pour la carte au 1 /20.000, de 1 m.,50 pour la carte au 1 /50.000. Parmi 
les points cotés par l’appareil de restitution, on en trouve de 70 à 80% 
dont l’erreur absolue est inférieure ou égale au 1/5 de l’équidistance : 1 m. 
au 1/20.000, 2 m. au 1/50.000. 
Pour la carte au 1/100.000 d’Outre-Mer (stéréotopographe type D), 
les chiffres donnés ci-dessus résultent des erreurs propres probables des points 
du canevas (déterminations barométriques) et des désaccords constatés sur 
les courbes de niveau et les points cotés au raccord des différents couples : 
erreurs moyennes :5m.; 
erreurs maximum : 10 à 15 m. Rappelons qu’il s’agit ici de clichés 
au 1 /50.000 sur films. 
Les erreurs planimétriques de la restitution appuyée sur une triangulation 
radiale accrochée à des points astronomiques sont en valeur absolue en 
moyenne de 0 mm.,5 à l’échelle de la restitution, soit 25 m., les erreurs 
maximum pouvant atteindre et dépasser 1 mm. (50 m. ). 
En résumé on peut admettre que les grands restituteurs universels de 
premier ordre permettent en altitude la détermination d’un point isolé avec 
une erreur moyenne qui est de l’ordre de 1/10.000 de la hauteur de vol, 
et le tracé des courbes de niveau avec une erreur moyenne qui est environ 
le 1/5.000 de la hauteur de vol. Ces chiffres doivent être très nettement 
majorés s’il s’agit de clichés pris sur films. 
i) Organisation des travaux de restitution. 
L’organisation pratique des ateliers de restitution tend à prendre partout 
une forme à peu près analogue, caractérisée par la formation de batteries 
d appareils, placées sous les ordres d’un ingénieur photogrammètre, les