En Finlande, de grandes surfaces boisées du nord du pays ont été 
photographiées au 1/40.000 et on en a tiré des photoplans au 1/20.000 
par assemblage des photographies redressées, pour servir de base aux cartes 
forestières au 1 /50.000. 
Au Canada, on utilise des procédés expédiés pour la carte au 1/50.000 
dans des régions où le peu de valeur du sol ne justifie pas l’établissement 
d’un canevas régulier, mais le rapport ne donne pas d’explications sur les 
procédés employés. 
Aux Etats-Unis, ces levés expédiés sont dans la presque totalité des cas 
établis à partir des clichés trimetrogon. Les cartes sont en général éditées au 
1/250.000. L’échelle des clichés verticaux est 1/40.000 et la restitution se 
fait au 1 /80.000. On emploie les points connus disponibles et on détermine 
un supplément de canevas par une triangulation radiale exécutée avec le 
template à lames métalliques. Les courbes sont restituées lorsqu’on peut les 
tracer avec une erreur moindre que l’équidistance des courbes. Sinon, on 
donne des courbes figuratives ou une représentation du relief par hachures. 
Le rapport allemand signale le levé de la Nouvelle Souabe (Continent 
Antarctique). Les clichés étaient pris avec deux chambres inclinées dans un 
plan perpendiculaire à la ligne de vol; les clichés atteignaient jusqu’à l’horizon 
des deux côtés. Un premier travail permit une carte générale au 1 /500.000. 
Par la suite, on fit des esquisses au 1/50.000 de portions restreintes par 
restitution au stéréoplanigraphe. 
La Suède ne fait allusion qu’à des travaux de cartographie militaire, 
pour établir non pas des cartes mais des photocartes destinées à servir de 
complément aux cartes existantes. On a cherché aussi à exécuter rapidement 
de telles photocartes au 1 /20.000 pour les exploitations forestières. On 
emploie une triangulation radiale avec le « Slotted template ». En général, 
on renonce au tracé des courbes de niveau. 
Le rapport italien signale des travaux expédiés en Afrique pour des 
cartes au 1/100.000. Les appareils utilisés sont les stéréographomètres 
Nistri et les stéréoscopes Nistri à stéréomètre. Avec le stéréographomètre 
le travail s exécute en deux phases : d’abord la triangulation radiale, puis 
la restitution par exploitation des couples. Le Service H} r drographique Italien 
a exécuté par ces procédés le levé de la côte de Somalie. 
En France, il faut signaler un levé au 1/500.000 de la Terre Adélie 
(Continent antarctique) exécuté à partir des photographies Trimetrogon 
prises par 1 expédition Byrd. Une zone plus restreinte autour de « Pointe 
Géologie » a fait l’objet d’une esquisse au 1 /50.000. 
Nous n insisterons pas sur ce genre de travaux qu’on peut considérer 
comme étant déjà aux frontières de la Photogrammétrie, où tous les procédés 
sont utilisés, et où les considérations de précision passent au second ordre 
losqu’on n’en fait pas complètement abstraction.