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Les 1 1 points choisis (6 sur lesquels on forme l’image plastique et
5 points supplémentaires) semblent être en trop petit nombre pour explorer
entièrement les déformations du modèle, et en particulier ne permettent pas
d’examiner ces déformations dans les angles du couple. Ceci paraît parti
culièrement important pour les objectifs grand-angulaires en raison des
discordances appréciables qui peuvent se produire dans les distorsions aux
angles du champ (cas de la projection optique ou optico-mécanique).
Une autre objection est faite sur le rapport, base/hauteur = 2/3, car
pratiquement dans les travaux italiens, le rapport est plutôt voisin de 1/2.
Pour les focales de 200 mm., 13x18, il faudrait pouvoir utiliser une base
correspondant à trois ou quatre carreaux.
Une autre objection concerne la différence entre les pointés sur les
réseaux et sur les photographies : dans ce dernier cas, tous les points de
1 image qui entourent l’index aérien interviennent dans le pointé stéréosco
pique. Le pointé sur réseaux peut donner lieu à des erreurs supplémentaires
par suite du fort contraste entre les traits et la surface du réseau. Le rapport
propose donc d adopter un mode de contrôle sur réseaux au moyen de
1 observation monoculaire ce qui permettrait de diminuer sensiblement
! équation personnelle, et des réseaux dont l’intervalle des traits serait
de 5 mm.
En ce qui concerne les mesures, le rapport italien estime qu il serait
préférable de comparer la valeur moyenne de 6 lectures faites en chaque
point avec les valeurs théoriques calculées. L’allure générale de l’image plas
tique serait mieux mise en évidence par une moyenne de toutes les valeurs
absolues de ces écarts.
Au paragraphe 5, détermination des erreurs quadratiques moyennes,
on prévoit que pour les appareils utilisant le principe de Porro-Koppe, on
tient compte de la distorsion de 1 objectif de restitution utilisé et que pour
les autres, on les fait fonctionner sans correcteur de distorsion. Les essais
doivent être faits en tenant compte de la distorsion de chacun des objectifs
de la chambre de prise de vues (chambres multiples). En outre, le dernier
alinéa n’est pas satisfaisant car il ne fait pas intervenir l’échelle des clichés
originaux. Le rapport fournit différents exemples de calculs de la précision
théorique pour les différents appareils de restitution; l’erreur théorique
f
instrumentale à l’échelle de la photographie est e = sx—, s étant lu à la
z
restitution, f la focale, z la hauteur de vol à l’échelle des clichés.
Le rapport expose ensuite la méthode de contrôle utilisée à l’Istituto
Geografico Militare et à 1 Officine Galileo. Il ne diffère pas essentiellement
de la méthode proposée, mais nous n’entrerons pas dans les détails qui
sortiraient du titre de ce rapport.
L’Institut Géographique National Français est d’avis que ce projet de
contrôle ne s’applique qu’à une toute petite partie des nombreuses opérations