Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Premier fascicule)

que comprend un levé photo aérien. Un tel levé comprend toute une série 
d’opérations qui doivent être faites de façon cohérente avec des précisions 
homogènes à chaque stade : prise de vues, détermination du canevas, resti 
tution, en vue d’un but défini : carte à une échelle donnée devant satisfaire 
à des normes de précision bien nettes. 
Le contrôle que procure le test proposé n’est en fait qu’un contrôle du 
montage et du réglage mécanique et optique des appareils de restitution qui 
peut être obtenu d’autres manières, par exemple pour le stéréotopographe 
Poivilliers B par des lectures sur les cercles divisés; pour les appareils ne 
comportant pas de cercles divisés, il est possible d’employer des méthodes 
de réglage qui font intervenir les traits du réseau simplement comme des 
repères fixes, sans faire intervenir les dimensions du quadrillage. 
Enfin, si la méthode de contrôle proposée est applicable de façon 
pratique aux appareils utilisant une correction mécanique (stéréotopographe 
Poivilliers D, stéréocartographes Santoni) ou optique de la distorsion (auto 
graphes Wild A 5 et A 6 ) puisqu’il suffit de mettre hors circuit ces dispositifs 
correcteurs, il n’en est plus de même pour les appareils faisant intervenir le 
principe de Porro-Koppe. 
La phrase du dernier paragraphe qui dit : « la détermination théorique 
des coordonnées tiendra compte de la distorsion de l’objectif que l’on se 
propose de compenser », paraît bien anodine. Cependant, il sera long et 
difficile de transcrire en corrections linéaires dans le plan du réseau, les 
corrections à faire subir aux coordonnées calculées pour éliminer l’influence 
de cette distorsion et cela avec une précision telle que les erreurs introduites 
ainsi restent négligeables devant les erreurs qu’on veut mesurer. 
Une anomalie de distorsion de 0,5 centigrade en un point du cliché 
supposé à une croisée de traits du réseau produit par rapport à la position 
théorique qui en sera calculée une erreur de l’ordre de 15/1.000 mm pour 
un point à mi-champ dans une chambre grand-angulaire de 125 mm. Les 
erreurs qu’on risque en adoptant la distorsion moyenne mesurée par exemple 
sur trois plans méridiens et en calculant les corrections à faire subir aux 
coordonnées sur les clichés, ce qui rend le procédé beaucoup moins intéressant 
pour les appareils à principe de Porro-Koppe. 
En outre, d’une façon générale, étant donné la variété des matériels 
utilisés, la qualité d’un appareillage ne peut être jugé que sur les résultats 
pratiques de travaux complètement terminés, et en faisant intervenir bien 
d’autres éléments, dont un des plus essentiels est le facteur économique : 
échelles relatives des clichés et de la carte, commodité d’emploi de l’appareil, 
production moyenne en un temps donné à une échelle donnée. C est 1 in 
fluence, d’ailleurs assez complexe de ces différents éléments, qui permettra 
de juger non pas tellement un matériel déterminé, qu’une méthode cohérente 
de travail adoptée à un but bien précis, et constituant une sorte de chaîne
	        
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