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comme un moyen économique de résoudre les différents problèmes de levé
topographique, la communication insiste sur l’intérêt de la photographie
aérienne comme document de travail remplaçant la carte quand elle n’existe
pas, ou même s’ajoutant à elle pour certaines études particulières, ce qui
justifie 1 effort considérable fait par différentes nations pour réaliser au plus
vite une couverture systématique régulière de leurs territoires.
Le texte reprend ensuite plus en détail toutes les considérations inter
venant dans les modalités à fixer pour l’exécution pratique d’un levé à une
échelle donnée, donc devant satisfaire à des normes de précision bien
déterminées : choix du matériel photographique et du support; plaques ou
films, de l’échelle des clichés, du matériel de restitution, recherche dans tous
les stades du levé d’une précision cohérente et fonction des résultats à obtenir,
en particulier en ce qui concerne l’élimination de l’influence de la distorsion.
La communication expose ensuite comment sur la base de ces considé
rations théoriques, l’Institut Géographique National a cherché à organiser
les travaux photogrammélriques sur un plan industriel, en poussant autant
que possible la codification des opérations, la spécialisation du personnel.
Le texte expose alors :
a) les moyens dont dispose le Service de la Photogrammétrie pour
exécuter sur ces bases ses tâches essentielles (cartes de France
au 1 /20.000, carte d’Afrique du Nord au 1 /50.000, carte des Terri
toires d’Outre-Mer au 1/100.000), moyens aéronautiques :
1 7 avions photographes, — moyens en matériel photographique :
chambres photographiques automatiques, à plaques ou à films, —
moyens en matériel de restitution : 64 stéréotopographes Poivilliers
de divers types A, B, C, D;
b) l’organisation du Service et sa subdivision en différentes sections;
c) les méthodes utilisées pour les cartes aux différentes échelles, en ce
qui concerne le canevas de stéréopréparation, les appareils de resti
tution, etc...
La communication se termine par des renseignements statistiques sur les
productions des différents ateliers.
e) L’APPAREIL DE RESTITUTION DES PHOTOGRAPHIES PANO
RAMIQUES REDRESSÉES.
L’appareil a été construit par la Société d’Optique et de Mécanique de
Haute Précision, sur les plans établis par l’Ingénieur Géographe de Masson
d’Autume.
Il a été conçu, en combinaison avec l’appareil de redressement des
photographies obliques Trimetrogon présenté dans une communication au
Congrès de La Haye, pour exploiter stéréoscopiquement des couples de