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L orientation relative et absolue des chambres a lieu moyennant la mé
thode, conçue par l’auteur, des écrans auxiliaires déplaçables dans l’espace
du modèle.
La mise au point angulaire des chambres a lieu au moyen du support
connu, étudié par l’auteur, qui permet la rotation des chambres autour d’un
quatrième axe, c’est-à-dire l’axe nadiral.
Dans le nouveau restituteur, au lieu de la marque qui est stationnaire,
c’est le modèle optique tout entier qui se déplace, de sorte que l’opérateur
peut aisément exécuter ses collimations d’une position fixe. Le coordinato-
mètre et le coordinatographe sont commandés électromagnétiquement, en
conformité des dispositions déjà réalisées par l’auteur.
Dans le nouveau Photocartographe, l’auteur a prévu la transposition des
chambres pour l’exécution de la triangulation aérienne spatiale. Il a prévu aussi
la vision binoculaire stéréoscopique à l’aide d’un dispositif optique (sans
emploi d’anaglyphes) pour la mesure parallactique en substitution du procédé
à éclipses. Ce dispositif fut d’ailleurs présenté pour le Photocartographe a
l’occasion de l’Exposition annexée au IV e Congrès (Paris 1934), mais il
ne fut jamais adopté, car la presque totalité des opérateurs trouvèrent plus
commode, pratique et exacte, le procédé à éclipses.
L’auteur s’arrête notamment sur les raisons de sa préférence pour le
principe de la double projection optique directe, et, en déduisant les éléments
des résultats très probatoires des contrôles officiels effectués sur plusieurs
centaines de milliers d’hectares relevés depuis 1924 jusqu à présent par
l’organisation industrielle qu’il a établie (pour des différentes utilisations et
aux échelles les plus variées entre 1/500 et 1/10.000) il affirme qu avec
son Photocartographe on a aisément atteint un facteur C de 7.800 environ,
rapporté à une précision altimétrique moyenne égale à un cinquième de la
distance intercalaire dans le tracement de la courbe de niveau, et au même
temps une vitesse horaire de filement de la courbe même, ou de n importe
quel détail planimétrique, de 5 kilomètres et demi, environ (c est-à-dire
environ un mètre et demi par seconde).
Finalement l’auteur après avoir rappelé les comunications faites à
l’occasion des Congrès Internationaux de Photogrammétrie précédents
(Paris 1934, Rome 1938) par les soins des Institutions qui ont utilisé les
levés exécutés avec le Photocartographe, conclut en manifestant son doute
que quelqu’un n’ait pas encore compris les différences substantielles entre le
Photocartographe et les restituteurs basés sur le même principe, quoique ces
différences ont permis bien d’atteindre avec le Photocartographe les résultats
indéniablement favorables à cause desquels cet appareil de simple conception
et d’emploi très aisé et pratique va de pair avec les restituteurs plus com
plexes et coûteux basés sur des principes différents et sur la vision stéréos
copique binoculaire.