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„avantages et utilisera ces tests. Sinon, beaucoup laisseront sans doute la
„poussière s’amasser sur leurs boîtes à réseaux, en pensant que ces tests sont
,,1’affaire des fabricants et des mécaniciens qui font le montage des appareils.
„Une autre grande utilité des tests et d’une discussion ouverte de nos
„limites de précision, est que, chaque fois qu’un nouveau test de précision
„accrue est trouvé et diffusé, nos fabricants trouvent moyen de perfectionner
„leur matériel jusqu’à obtenir les tolérances maximum que les tests révèlent
„nécessaires.
„Cela s’est reproduit récemment pour un de nos meilleurs objectifs.
„Pendant bien des années, nous nous sommes battus avec le centrage des
„lentilles, avec les dissymétries de distorsion et la distorsion tangentielle de nos
„objectifs (atteignant plusieurs minutes). Un ingénieur de recherche employé
„chez le fabricant trouva et diffusa un test amélioré. Au début, on pensa qu’on
„ne respecterait les tolérances maximum jugées désirables que par un choix
„heureux de quelques objectifs parmi un grand nombre d’objectifs fabriqués.
„Un an plus tard, le fabricant avait trouvé un moyen de respecter ces tolérances
„pour un aussi grand nombre d’objectifs qu’on le voullait. Il en résulta un
„progrès important et réel dans le domaine de la technique.
„Par une discussion complète et franche de toutes les difficultés que nous
„rencontrons pour obtenir la précision désirée et pour réaliser des tests
„standards destinés à assurer les meilleurs modes opératoires, nous progresserons.
„Chaque fois que nous fixons les meilleurs tests pratiques, et des tolérances plus
„étroites, nous construisons un tremplin qui nous permettra d’atteindre à une
„précision encore accrue.”
De 17 H.35 à 17 H.44, Mr. Schermerhorn (Pays-Bas) répond à l’exposé de
Mr. Reading. Ses paroles peuvent se résumer comme suit:
„Je dois dire que je ne suis pas en désaccord avec Mr. Reading. Il est utile
„d’avoir une discussion ouverture dans la littérature technique sur les meilleures
„méthodes de contrôle en Photogrammétrie, et, si j’ai critiqué le projet de Mr.
,,Pennington, c’est seulement parce que ce projet simplifie le problème d’une façon
„qui n’est plus compatible avec le but recherché. Il est nécessaire que nous con
naissions notre matériel aussi bien que possible, et l’établissement du réseau de
„contrôle est une excellente contribution au problème. La revue „Photogramme-
„tria” est ouverture à quiconque voudra contribuer à le résoudre. Comme Mr.
„Cruset l’a dit, nous ne connaissons pas grand’chose à propos des possibilités, de la
„production des appareils. Cela est vrai, et il est nécessaire d’améliorer la situation
„dans ce domaine. Mais si nous voulons comparer non seulement un des stades du
„levé, mais la série complète des opérations, nous nous heurtons à cette difficulté:
„Nous par exemple à Delft, n’avons pas, en ce qui concerne le matériel français, la
„même expérience que vous avez à l’Institut Géographique National, ce qui veut
„dire que, pour la comparaison des méthodes, des instruments par la comparaison
„des résultats définitifts, il n’y a pas de solution pratique jusqu’ici. Beaucoup de
„publications traitent par exemple de l’Aérotriangulation, mais ne permettent pas
„de comparer la valeur des différentes méthodes. Nous avons cherché en Europe à
„réaliser, sous l’égide de l’O.E.C.E. un centre de travail qui permette de faire pro
gresser la question. Mr. Cruset connaît bien les difficultés à résoudre; on n’ob-
„tiendra des conclusions valables que par une étroite collaboration internationale
„entre les Instituts et les Organismes qui ont une expérience étendue des méthodes
„et des matériels.