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„résultats obtenus n’ont que très peu de valeur qu’il s’agisse d’appareils anciens
„ou d’appareils nouveaux. Nous avons à Delft de vieux instruments qui ont
„tourné des dizaines de milliers d’heures, et ils sont encore en service et donnent
„d’excellents travaux.
A 17 H.55, Mr. Pennington prend la parole une dernière fois pour défendre
son projet de standardisation.
Nous nous rendons parfaitement compte que l’appréciation d’ensemble de
la qualité d’un appareil est un problème complexe, qui ne peut être résolu au
moyen de quelques chiffres.
En élaborant et en proposant ce test, nous n’avons jamais pensé qu’il serait
le seul critère de la qualité de l’appareil, mais nous avons cru plutôt qu’il
fournirait une méthode codifiée pour contrôler et définir la précision et la
justesse d’un appareil. La suggestion de faire servir ce test à la solution complète
d’un problème de cartographie ne peut que nuire à notre projet. Le Professeur
Schermerhorn a dit, que, pour juger de la valeur du travail fait avec un instru
ment donné, c’est l’erreur moyenne quadratique de l’appareil qu’il nous faudrait
connaître. Le test proposé ou un test standard de même genre nous y aidera.
Le Professeur Schermerhorn déclare, dans les observations qu’il a fait
publier, que tous les fabricants européens de matériel photogrammétrique
emploient des réseaux pour le contrôle final des appareils, et que les procédés de
contrôle utilisés maintenant par ces fabricants se rapprochent du test standard
proposé. Le Professeur Schermerhorn suggère certaines extensions de ce test,
extensions que je crois souhaitables, néanmoins, je veux insister sur le fait que
le test, tel qu’il est conçu, permet d’arriver aux résultats souhaités, au prix des
extensions qu’il a proposées. En d’autres termes, quelques-unes des extensions
d’emploi sont contenues dans le test lui-même, bien qu’on n’ait pas décrit dans
tous les détails les modalités d’emploi; par exemple, nous n’avons pas exprimé
la recommandation de faire les mesures sur le réseau pour différentes hauteurs
de vol et différentes valeurs du rapport Base/Hauteur. Le test proposé implique
des mesures faites en base positive et en base négative, quand c’est possible et
aux échelles maximum (optimum) ou minimum qu’ont peut adopter. Le même
test implique aussi que le rapport Base/Hauteur du réseau type soit en accord
avec celui qui est réalisé effectivement au cours des opérations.
Contrairement à ce qu’indique le Professeur Schermerhorn, je ne soutiendrai
pas que le fait d’apporter au test des extensions d’emploi le rendra inutile, mais
je crois qu’il ne faut pas y inclure des contrôles visant à des buts particuliers. Les
mesures monoculaires sur les réseaux sont nécessaires pour déterminer les causes
d’erreurs provoquées par l’appareil, et en faire le réglage correct, mais je crois
que ces mesures n’appartiennent pas au même genre de contrôle que le test qui
doit vérifier la précision d’ensemble, telle qu’on la rencontre dans un travail
effectif.
En travail effectif, toutes les mesures sont faites stéréoscopiquement avec
des appareils de restitution stéréoscopiques.
La séance est levée à 18 heures.
2ème séance du 6 septembre.
A 15 H,20, le Président, Mr. Poivïlliers ouvre la séance en présentant, au