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cisión du matériel construit pendant la période d’après-guerre est meilleure que
celle des années 1930-1940. Les recherches statistiques à propos des sources d’er
reurs des appareils de restitution ont eu évidemment une grande influence sur la
précision du montage en usine.
Le développement général de l’industrie mécanique de précision et le per
fectionnement des moyens ont contribué aussi à cet accroissement de précision.
Si l’on compare deux appareils du même type, l’un ancien et l’autre nouveau, il
est évident qu’on est tenté de leur appliquer les mêmes contrôles, afin de définir
(a valeur réelle de la différence de précision.
Même alors, la question reste posée: un contrôle applicable à tous les types
d’appareils est-il aussi le meilleur pour un type déterminé?
En outre, il est d’une grande importance pour l’usager de savoir si la
méthode qu’il emploie pour comparer un stéréoplanigraphe ancien et un stéréo-
planigraphe nouveau peut s’appliquer aux autres types de matériel?
On peut tirer de ces considérations les conclusions suivantes:
I o . Lorsqu’on règle les appareils, on doit tenir compte des prescriptions du con
structeur.
2°. On peut employer un contrôle standardisé pour sonder la précision générale
d’un appareil, ou pour comparer la précision de différents appareils du même
type. Il n’est cependant pas nécéssaire d’appliquer la même méthode de contrôle
aux différents genres d’appareils.
3°. Pour comparer entre eux des appareils de types différents, il faut faire in
tervenir tellement de considérations autres que le test de précision n’est pas
nécessairement décisif dans tous les cas.
Afin d’apprécier le test proposé par M. Pennington par rapport aux autres
qualités des appareils, il nous faut mentionner de façon systématique les diffé
rents points suivants, qui interviennent lorsqu’on veut juger les appareils de res
titution:
I o . Quels documents photographiques peut-on exploiter avec cet appareil? Il
est possible de restituer directement les négatifs originaux, ou des contre-types
par contact sur verre, ou des contre-types exempts de déformations, sur support
opaque? Est-il nécessaire d’établir des réductions à plus petite échelle des clichés
originaux?
2°. Quelles difficultés va-t-on rencontrer pour exploiter des clichés pris avec
des chambres de différentes distances principales et de différents formats? Quel
les complications vont s’introduire si l’on doit éliminer l’effet de la distorsion a
quelques microns près?
3°. L’instrument convient-il aussi bien à l’exploitation des clichés terrestres qu’à
celle des clichés aériens? Est-il possible de restituer non seulement des clichés à
axe vertical, mais aussi des clichés obliques et convergents? Quelle est l’impor
tance des ces différentes possibilités pour l’efficacité de l’appareil dans un cas
bien défini?
4°. Les images sont-elles observées stéréoscopiquement par transparence avec
grossissement optique, ou sont-elles projetées et observées en lumière réfléchie
sans grossissement optique?
5°. L’appareil convient-il à tous les genres de méthodes d’orientement relatif, y
compris la méthode numérique dans laquelle on introduit les corrections d’orien
tement calculés, ou l’orientation optico-mécanique est-elle seule possible?