18, et un intervalle de 25 mm pour le format 23 X 23. Les mesures se font sur
25 des 81 croisées de traits du réseau. D’autres firmes emploient des réseaux de
même genre, généralement à intervalles de 10 mm.
L’erreur moyenne sur la position d’un trait peut être admise comme étant
de 2 à 3 microns (voir à ce propos l’article de Fred J. Doyle dans le présent
volume).
Galileo et Zeiss commencent leurs réglages en mettant à l’horizontale indé
pendamment l’un de l’autre les deux porteclichés, et en déterminant les origines
des composantes de base. On détermine ensuite monoculairement l’x et l’y d’un
nombre suffisant de points du réseau. Après introduction d’une longueur de base
correspondant aux conditions habituelles du levé aérien, on détermine par
mesure stéréoscopique les coordonnées x, y, z d’au moins 25 points des réseaux.
La Galileo fait ces mesures pour deux valeurs différentes de h, égales à 3f
et 4f. Wild les fait pour 3 positions: h, h +' 0,2h, h — 0,2h. Zeiss les fait pour
2 valeurs de h: h = 3f et h = 5f.
La Galileo répète cinq fois le pointé sur chaque point du réseau, et admet la
moyenne comme résultat d’observation.
Le contrôle de réglage du Stéréotopographe S.O.M. Poivilliers Modèle B
est fait par la S.O.M. suivant une méthode qui est considérée comme la mieux
adaptée à l’appareil. Les chambres de restitution sont contrôlées et réglées indé
pendamment du dispositif d’observation de l’appareil; elles sont examinées sur
un photogoniomètre; la partie mécanique de l’appareil est vérifiée en faisant
intervenir les relations projectives existant la direction des rayons perspectifs
dans l’espace et celle de leurs projections dans les plans xz et yz. On n’utilise
pas de réseaux pour réaliser et restituer les images plastiques.
Bien entendu, sur le Poivilliers S.O.M. il est possible d’exécuter aussi des
mesures sur réseaux — après achèvement du réglage — pour vérifier l’appareil,
comme on le fait sur les autres appareils.
Si l’on compare ces anciennes méthodes de contrôle avec celle que propose
M. Pennington, on voit que cette dernière ressemble aux méthodes classiques, le
choix des mesures à exécuter étant seulement beaucoup plus restreint. Et là se
pose une question fondamentale. M. Pennington prétend que, si l’on introduit
dans son test des extensions, une méthode de contrôle standardisée devient inutile;
le test devient trop compliqué pour être adaptable à tous les appareds, et le
nombre des chiffres à lire devient si important que le dépouillement et l’estima
tion des résultats obtenus deviennent trop difficiles.
Cependant, il faut distinguer deux objectifs différents. Si l’usager d’un
appareil demande un contrôle rapide de fonctionnement, il limitera, dans toute
la mesure du possible, le nombre des mesures- à faire. Si, au contraire, on désire
un contrôle véritable pour déceler les différentes sources d’erreurs, ou si l’on
veut juger de la précision intrinsèque de l’appareil, le nombre de mesures proposé
par M. Pennington est absolument insuffisant. On ne peut simplifier le problème
d’un contrôle convenable de l’appareil, sans réduire en même temps, dans de
fortes proportions, la valeur de ce contrôle. L’importance de cet accroissement
des éléments de contrôle ne saurait être mieux prouvée que par le fait qu’on le
trouve dans presque toutes les méthodes employées par les constructeurs.
Je vais donc indiquer et exposer ci-dessous certaines extensions nécessaires
du test proposé par M. Pennington.
1°. La précision en x et y n’est pas déterminée seulement stéréoscopiquement,
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