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Le relèvement est effectué dans le plan de meilleur profil, généralement
x — b/2 pour lequel les vues ont plus la grande étendue angulaire transversale
commune. La correction de /? est assurée dans ce plan.
La parallaxe X est annulée par bz sur deux points d’un plan zjy = t et d’un
autre par z/y — t' les plus éloignés possible les uns des autres. Les lois linéaires
de variation des parallaxes en x et en t fournissent facilement les valeurs by\
et by-2 de X aux points x = b, z = 0 et x = 0, z = 0. Ces quantités sont
introduites successivement comme composantes bz et les parallaxes annulées
dans les plans x = b et x = 0 respectivement par les corrections de ai et a-z.
bz étant remis à zéro la parallaxe résiduelle est annulée dans ces mêmes plans
en corrigeant yi et yz dont les corrections sont ensuite reprises sur les points
les plus éloignés si c’est nécessaire.
DISCRIMINATION ET CORRECTION DE L’INFLUENCE DES
DEFORMATIONS LOCALES TRANSVERSALES DES FAISCEAUX
PERSPECTIFS.
Note 1 ) de M. Georges Poivilliers.
Dans la restitution de vues aériennes et dans le cheminement on rencontre parfois
des déformations qui ne paraissent imputables qu’à des anomalies de la réfraction
atmosphérique. Les déviations transversales produites par ces anomalies sont diagnos
tiquées par une méthode qui permet d’éliminer leur influence.
La théorie de la restitution repose sur l’hypothèse de l’identité des faisceaux
perspectifs définis par les photographies et des gerbes de droites joignant les
points de vue correspondant aux divers points du terrain.
De légers défauts de similitude peuvent cependant exister. Ils proviennent
par exemple: de la réfraction atmosphérique, d’une mauvaise correction de la
distorsion des objectifs, de leur dissymétrie, de la différence de température
entre la prise de vue et la restitution qui agit suivant des coefficients différents
sur la distance principale et les dimensions de l’image. Ces défauts, qui affectent
de la même façon toutes les photographies d’une même mission introduisent des
erreurs systématiques. Ces erreurs sont en général très faibles et ne sont pas
décelables sur un couple isolé si la prise de vue et la restitution ont été conduites
avec soin. Par contre, elles entraînent dans le „cheminement” des écarts de
position des faisceaux perspectifs qui se cumulent d’un couple à l’autre et
deviennent rapidement importants; mais le caractère systématique de ces écarts
permet d’établir des lois de correction des erreurs qu’ils introduisent.
On constate cependant parfois dans un couple isolé des erreurs locales
appréciables, que des contrôles précis montrent ne pouvoir provenir ni de
défauts instrumentaux, ni du halo, ni de mouvements de la végétation entre
les deux prises de vue. Ces erreurs qui, dans des vues prises sur films, peuvent
provenir de déformations superficielles locales, paraissent également sur des
plaques où de telles déformations ne peuvent exister. De plus, dans les chemine
ments, on rencontre de temps à autres des cassures importantes dans la répartition
des erreurs qui s’écartent brusquement de la loi de correction systématique.
x ) Séance du 4 juin 1952.