Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Premier fascicule)

(329) 
Le relèvement est effectué dans le plan de meilleur profil, généralement 
x — b/2 pour lequel les vues ont plus la grande étendue angulaire transversale 
commune. La correction de /? est assurée dans ce plan. 
La parallaxe X est annulée par bz sur deux points d’un plan zjy = t et d’un 
autre par z/y — t' les plus éloignés possible les uns des autres. Les lois linéaires 
de variation des parallaxes en x et en t fournissent facilement les valeurs by\ 
et by-2 de X aux points x = b, z = 0 et x = 0, z = 0. Ces quantités sont 
introduites successivement comme composantes bz et les parallaxes annulées 
dans les plans x = b et x = 0 respectivement par les corrections de ai et a-z. 
bz étant remis à zéro la parallaxe résiduelle est annulée dans ces mêmes plans 
en corrigeant yi et yz dont les corrections sont ensuite reprises sur les points 
les plus éloignés si c’est nécessaire. 
DISCRIMINATION ET CORRECTION DE L’INFLUENCE DES 
DEFORMATIONS LOCALES TRANSVERSALES DES FAISCEAUX 
PERSPECTIFS. 
Note 1 ) de M. Georges Poivilliers. 
Dans la restitution de vues aériennes et dans le cheminement on rencontre parfois 
des déformations qui ne paraissent imputables qu’à des anomalies de la réfraction 
atmosphérique. Les déviations transversales produites par ces anomalies sont diagnos 
tiquées par une méthode qui permet d’éliminer leur influence. 
La théorie de la restitution repose sur l’hypothèse de l’identité des faisceaux 
perspectifs définis par les photographies et des gerbes de droites joignant les 
points de vue correspondant aux divers points du terrain. 
De légers défauts de similitude peuvent cependant exister. Ils proviennent 
par exemple: de la réfraction atmosphérique, d’une mauvaise correction de la 
distorsion des objectifs, de leur dissymétrie, de la différence de température 
entre la prise de vue et la restitution qui agit suivant des coefficients différents 
sur la distance principale et les dimensions de l’image. Ces défauts, qui affectent 
de la même façon toutes les photographies d’une même mission introduisent des 
erreurs systématiques. Ces erreurs sont en général très faibles et ne sont pas 
décelables sur un couple isolé si la prise de vue et la restitution ont été conduites 
avec soin. Par contre, elles entraînent dans le „cheminement” des écarts de 
position des faisceaux perspectifs qui se cumulent d’un couple à l’autre et 
deviennent rapidement importants; mais le caractère systématique de ces écarts 
permet d’établir des lois de correction des erreurs qu’ils introduisent. 
On constate cependant parfois dans un couple isolé des erreurs locales 
appréciables, que des contrôles précis montrent ne pouvoir provenir ni de 
défauts instrumentaux, ni du halo, ni de mouvements de la végétation entre 
les deux prises de vue. Ces erreurs qui, dans des vues prises sur films, peuvent 
provenir de déformations superficielles locales, paraissent également sur des 
plaques où de telles déformations ne peuvent exister. De plus, dans les chemine 
ments, on rencontre de temps à autres des cassures importantes dans la répartition 
des erreurs qui s’écartent brusquement de la loi de correction systématique. 
x ) Séance du 4 juin 1952.
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.